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Citations sur Les insoumises (6)

Chère Louise (...)
J'ai décidé pour perdre du temps de ne pas prendre le bus, mais marcher jusqu'à chez eux et j'ai découvert la ville, le fourmillement architectural. La lumière jaune et douce éblouit pourtant, elle insuffle une vitalité que je n'ai jamais vue aux lumières françaises. La ville se réveille et se peuple, l'agitation commence, de mon banc, je vois tout. Sur cette petite place, j'ai l'impression d'être au coeur du monde. c'est beau de sentir le sommeil et le retour de la vie. Il y a plein de bicyclettes déglinguées de toutes les couleurs, elles vont, elles viennent, tout ça frétille; le temps semble suspendu aux roues antiques de ces vélos encore plus antiques. On dirait que le temps et la modernité ne sont pas passés par là. Il n'y a plus d'époques, plus de marques temporelles, la vie est.
je me sens remplie d'une vague d'enthousiasme et j'aimerais serrer tout le monde dans mes bras. (p. 12)
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Ne plus avoir de travail ne m’inquiète pas. Se rendre compte que rien ne changera est autrement plus pénible. Je reste dans mon trou. Le ciel bleu et l’odeur de l’été me sont insupportables.
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Quand j’étais enfant, mes parents me racontaient un roman chinois qui s’appelle «Le Rêve dans le pavillon rouge». Une des héroïnes pleure tout le long du roman. Dans une vie antérieure, dans le Jardin des Songes abolis, elle fut une plante sur le point de dépérir car personne ne l’arrosait. Une pierre magique l’arrosa, lui sauvant ainsi la vie. Réincarnée en humaine, elle doit verser ce tribut à cette pierre qui n’est autre que son cousin dont elle est amoureuse mais qui est destiné à une autre. Elle pleure car son être est voué à la reconnaissance par les larmes et elle pleure de tristesse car sa vie est vouée au malheur. Peut-être ai-je moi aussi été une plante dans une vie antérieure ?

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Il faut livrer bataille à la dérive linguistique qui nous fait prononcer des phrases telles que " gérer des enfants" au lieu de "s'occuper des enfants" ," technicien de surface ", au lieu de" balayeur".
En employant ses mots nous nous faisons complices de la société, nous approuvons ses valeurs.
Les mots sont le miroir de la pensée, aussi qui " parle mal pense mal"
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Les Français sont veules. Ils sont bêtes. Ils n'ont plus de colonne vertébrale. Ils bavent.
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J'ai longtemps envié les personnes qui se consument dans les livres, qui tiennent des raisonnements méticuleux et précis s'appuyant sur des exemples à propos, qui connaissent les règles de la rhétorique. Je pensais que la précision était mère de vérité, que le vague, l'imprécis étaient synonymes de superficialité. Maintenant, je m'interroge et je me demande s'il n'y a pas plus de justesse dans l'approximation, car l'approximation est une perpétuelle recherche de l'exactitude ou mieux de la vérité profonde des choses.
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