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Critique de Denari


Aie Aie Aie...

Avant dernière page du livre : "Celui qui a attendu que son voisin finisse de mourir pour lui prendre un quart de pain, est, même s'il n'est pas fautif, plus éloigné du modèle de l'homme pensant que le plus frustre des Pygmées (...)".

Terminer un bouquin qui décrit le massacre des juifs considérés comme des "sous-hommes" en affirmant que les Pygmées sont des "sous-hommes"...
C'est comme vous parler de littérature en brulant des livres pour allumer mon barbecue un soir d'été bien lourd.

C'est, soit une prouesse absurde digne des Monty Python, soit... l'Absurdité pure.

La nature humaine est gros tas de conneries que certains parviennent à recouvrir d'un voile léger, le temps d'une fugace envolée éthique. Mais on revient tous, tôt ou moins tôt, à notre état nature. Espérons le moins longtemps possible.

Primo Levi a connu "le pire" (comme bien d'autres, partout sur cette terre et à de nombreuses époques) et n'est pas capable reconnaitre les nuages sombres et voraces qui ont éteint les lumières.
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