Pourquoi prendre des décisions intelligentes quand on peut s'enrichir en prenant des décisions idiotes ?
« Un petit nombre de personnes – plus de dix, moins de vingt – paria directement contre le marché des subprimes, qui valait des milliers de milliards de dollars, et, par extension, contre le système financier dans son ensemble. Ce qui était en soi un fait remarquable : la catastrophe était prévisible, et pourtant seule une poignée de gens s’en rendait compte. » (p. 162)
« Ils tendaient […] à croire que les gens, et, par extension, les marchés, avaient trop de certitudes sur des choses par nature incertaines. » (p. 175)
« Eisman n’était pas seulement un cynique. Il avait dans sa tête une vision du monde de la finance qui n’avait rien à voir avec, et était moins flatteuse que, l’autoportrait dressé par le monde de la finance lui-même. » (p. 43)
« La jeunesse américaine ne s’est jamais rebellée contre la culture de l’argent. Pourquoi prendre la peine de renverser le monde de ses parents quand on peut l’acheter puis le revendre morceau par morceau ? » (p. 18)
« Si lever des fonds peut être un concours de circonstance, investir de façon intelligente est exactement le contraire. » (p. 79)
Mon gars, tu nous dois 1,2 milliards.
Les dérivés sont comme des flingues. Le problème n'est pas l'outil. C'est juste qui utilise l'outil.