Citations sur Les chroniques de Narnia, tome 5 : L'odyssée du passeur.. (21)
En un instant, chacun se trouva frénétiquement affairé. Les écoutilles furent fermées, on éteignit le feu de la coquerie, des hommes grimpèrent dans la mâture pour prendre un ris dans la voile. Ils furent frappés de plein fouet par la tempête avant d'avoir fini. Lucy eut l'impression qu'une immense vallée s'ouvrait dans la mer juste devant eux et qu'ils s'y précipitaient, à une profondeur qu'elle n'aurait pu imaginer. Une formidable colline d'eau grise, beaucoup plus haute que le mât, déferla vers eux. Leur mort leur apparut certaine, mais ils furent projetés au sommet de la vague. Puis le bateau donna l'impression de tournoyer sur lui-même. Une cataracte d'eau submergea le pont ; la poupe et le gaillard d'avant étaient comme deux îles séparées par une mer déchaînée. Tout en haut, les marins étaient couchés le long de la vergue, essayant désespérément de contrôler la voile. Une corde arrachée pendait à l'extérieur, dans le vent, aussi droite et raide qu'un tisonnier.
-Ce n'est pas pour Narnia, sanglota Lucy, c'est pour vous. Nous ne vous verrons pas, là-bas. Et comment pouvons nous vivre sans jamais plus vous rencontrer ?
-Mais vous me rencontrez, chère enfant.
-Êtes vous là-bas aussi, monsieur ? demanda Edmund.
-J'y suis, répondit Aslan. Mais je porte là-bas un autre nom. Il vous faut apprendre à me connaître par ce nom. C'est pour cette même raison que vous avez été transportés à Narnia ; pour que, en me connaissant un petit moment ici, vous puissiez mieux me reconnaître là-bas.
C'est agréable de se trouver embarqué dans une dangereuse traversée avec des gens qui ne savent même pas se conduire correctement !
-Ah, vous êtes venus en traversant la mer ? Plutôt humide, cette chose, non ?
Eustache Clarence aimait les animaux, surtout les scarabées quand ils étaient morts et épinglés sur un carton.
— Mais, attendez un peu, dit Eustache. Tout ça n’est que balivernes. La terre est ronde… Je veux dire, ronde comme un ballon, pas comme une table.
— Notre monde est comme ça, le reprit Edmund. Mais celui-ci ?
— Tu veux dire, s’étonna Caspian, que vous trois venez d’un monde rond, rond comme un ballon, et que vous ne me l’avez jamais dit ! Ce n’est vraiment pas gentil de votre part. Car nous avons des contes de fées qui se passent dans des mondes ronds et je les ai toujours adorés. Je n’ai jamais pensé que ça puisse exister dans la réalité. Mais j’ai toujours souhaité qu’il y en ait et j’ai toujours rêvé d’y vivre. Oh ! j’aurais donné n’importe quoi… Je me demande pourquoi vous pouvez venir dans notre monde, et nous jamais dans le vôtre. Si seulement j’en avais la possibilité ! Cela doit être passionnant de vivre sur quelque chose qui ressemble à un ballon. Est-ce que vous êtes déjà allés dans les parties de votre monde où les gens marchent la tête en bas ?
Le temps, à Narnia, ne s'écoule pas comme le nôtre. Si vous y passez cent ans. vous reviendrez quand même dans notre monde le même jour et à l'heure exacte à laquelle vous êtes parti Puis, ensuite, si vous retournez à Narnia après une semaine passée chez vous, vous découvrirez peut-être que mille ans s'y sont écoulés, ou seulement une journée, ou bien pas de temps du tout. Vous ne pouvez pas le savoir avant d'être arrivé là-bas.
- Ce n'est pas pour Narnia, sanglota Lucy, c'est pour vous. Nous ne vous verrons pas, là-bas. Et comment pouvons-nous vivre sans jamais plus vous rencontrer ?
- Mais vous me rencontrerez, chére enfant.
- Êtes... êtes-vous là-bas aussi, monsieur ? demanda Edmund.
- J'y suis, répondit Aslan. Mais je porte là-bas un autre nom. Il vous faut apprendre à me connaître par ce nom. C'est pour cette même raison que vous avez été transportés à Narnia ; pour que, en me connaissant un petit moment ici, vous puissiez maintenant mieux me reconnaître là-bas.
Il commence à faire sombre, maintenant. C’est toujours comme ça le soir.
Ah, vous êtes venus en traversant la mer ? Bien humide, cette chose, non ?