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Critique de Pennywise


Jeff Lindsay revient aux affaires avec cette l'histoire de Riley Wolfe, artiste inégalé de la cambriole prêt à relever tous les défis pour marquer l'histoire de son empreinte.
Après une première partie un peu poussive voire ennuyeuse, le roman prend vraiment son envol avec la mise en place du scénario concocté par Riley pour arriver à ses fins. En effet ces 120 premières pages sont truffées de clichés et autres longueurs qui ont bien faillis avoir raison de ma patience.
Dans la seconde partie l'auteur laisse libre court à son imagination et nous dépeint avec rythme et enthousiasme les tribulations de ce cambrioleur donc, mais aussi l'enquête menée par Delgado, agent spécial du FBI qui n'a pour objectif que la capture de celui qui l'a tourné tant de fois en ridicule.
le suspense atteint alors son paroxysme et tout le vice et la finesse du personnage se révèlent à nous dans un dénouement haut en couleurs.
le seul regret à la lecture de ce roman est le fait que J.L n'ait pas su complètement se démarquer de ses oeuvres précédentes.
Les personnages de Dexter et Riley apparaissent diamétralement opposés dans leurs attitudes et leurs motivations tout au long du roman.
L'un tue par habitude et par convictions, l'autre se met au défi de voler tout ce qui semble impossible à voler et tue si besoin. Aucun des deux n'éprouvant de remord à le faire. Alors pourquoi affubler Riley d'une NOIRCEUR, au même titre que Dexter. Riley ne peut-il pas aimer cambrioler aussi bien qu'il apprécie de tuer quelqu'un, au besoin, sans avoir à justifier de ses actes?
Je vous laisse en juger.
Bonne lecture.

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