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Critique de Hardiviller


Ayant déjà lu d'autres titres du fils Littell ( Carnets de Homs et Les bienveillantes , le décor et le climat de ce dernier ouvrage m'ont paru familier de son vécu existentiel .

L'histoire se déroule sur une trame essentiellement onirique ou se succèdent différents épisodes soit crûment sexuels , soit en temps de guerre civile .

L'écriture est plaisante bien qu'éloignée de l'académisme littéraire et plus proche d'une écriture journalistique , ce qui en ferait un bon scénario pour des cinéaste tels que N . Winding Refn ( Drive ) , A . Tarkovski ou mieux encore David-Cronenberg ( Crash ) qui tous mettent en scène nos fantasmes refoulés .

L'homosexualité , le transgenre , tout ici est abordé dans des rêves souvent cauchemardesques et seules les échappées ( en forme de fuite ) de chaque fin d'épisodes permettent au lecteur de respirer entre deux séquences gracieuses ou trop pesantes ( viols , abus sur mineurs etc .... )

Au niveau du supportable , ce titre est moins dur que " Les bienveillantes " ou l'on était obligés de faire des pauses pour reprendre ses esprits . C'est moins pavé aussi (400 et quelques pages au lieu de 1400 ) .

Un auteur à connaître donc qui remet cruellement parfois nos convictions sexuelles à l'heure et dont ce dernier titre me semble le plus abouti . Toutefois âmes sensibles , s'abstenir .
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