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Critique de Ubikson


Et si votre facteur vous voulait du mal ?
Je pensais qu'on avait fait le tour des animaux, que ce soit au cinéma ou en littérature, avec les requins, les rats, les mygales, etc.
Maintenant, on attaque les métiers. le facteur fait peur. Ok. Bientôt, la Boulangère de l'Enfer ?

Comme il est dit ça et là dans d'autres critiques, le ton ressemble à du Stephen King, la petite ville tranquille américaine, néanmoins Bentley Little est beaucoup "précise" que Stephen King. Ce dernier est capable de décrire une ville entière, ses habitants, jusqu'à la couleur de la peinture de la barrière de la voisine de la tante d'un des personnages, masse de détails qui aide à "recréer" mentalement la ville et à donner du corps au récit. Bentley Little n'est pas aussi loquace sur les détails. Est-ce un bien, est-ce un mal, la question est vaste, parce que le déluge de détails chez King a tendance à me gaver, mais je lui reconnais une utilité.

L'idée de base de Little est bonne (comment un simple postier peut manipuler une petite ville et pousser ses habitants à la folie), mais la fin du récit s'avère abracadabrante et franchement décevante.
Pourquoi se perdre dans le fantastique quand un cinglé pyschopathe aurait très bien servi le récit ?
Pourquoi imaginer des trucs sans queue ni tête alors qu'une enième interprétation du diable aurait été préférable à cette version du postier fantastique ?
Inutile de préciser que j'ai été quelque peu déçu par la fin. Tout le récit s'écoule en douceur, on accélère vers un basculement dans l'horreur et voila qu'on nous sort une théorie pour se débarrasser du méchant qui m'a laissé sans voix.

Bref, une lecture sympatoche, mais qui ne me verra pas y revenir.
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