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Critique de PtitVincent


Lawrence Passmore a tout pour être heureux : une femme aimante et fidèle, il est également le scénariste d'une sitcom à succès. Cela ne l'empêche pas d'aller voir sa psy toutes les semaines et d'entretenir une relation amoureuse platonique avec une collègue. Il ressent en effet un manque dans sa vie.
Apparaissent alors des douleurs fulgurantes à l'intérieur du genou, des soucis avec sa série (une des actrices principales décidant de partir, il va devoir corriger sa copie) et sa femme décide de le quitter, ne pouvant plus le supporter. Il faut dire qu'au fil des pages, on constate que le bonhomme est tout simplement invivable. Face à ces problèmes, Passmore n'arrive pas à faire face. Au contraire, il ne fait que les amplifier, gâchant une longue amitié, créant des conflits avec sa femme, puis avec ses producteurs, multipliant les relations sexuelles foireuses (ce qui n'améliore pas sa confiance en lui qui n'était déjà pas fameuse)…
David Lodge, avec son humeur so british, décrit un anti-héros tout à fait caractéristique des années post-Thatcher. Un homme que l'argent a gâté mais qui a oublié d'entretenir de simples relations humaines (et notamment que l'argent ne résout pas tout, loin s'en faut). Et ce n'est pas sa nouvelle passion pour Søren Kierkegaard qui va améliorer les choses. David Lodge se moque ici du milieu de la télévision, des psychologues en tout genre, mais aussi d'une société où le bonheur est devenu une obligation sociale.
Au final, un roman drôle et caustique qui n'a pas pris une ride.
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