« En ayant confié la patate chaude à l’Honorable Baptiste Bisengu de l’Arnerie de Saint-Didier, Lamine Diop et Ibrahima Sall ignoraient tout à fait la portée des conséquences qu’occasionnerait l’ouverture d’un dossier que certains croyaient avoir à jamais classé dans les archives de l’ombre et mis à l’abri de gens négativement qualifiés de curieux. »
« Outre-tombe, tout à fait impuissant, Georges Séguy devait assister avec tristesse aux dérapages de quelques-uns de ses camarades. On se rendait malheureusement compte, à travers cette triste affaire parmi tant d’autres, du progrès d’une pure injustice syndicale. »
« À moins d’être malvoyant, plus d’un observateur pouvait apercevoir l’homme de type caucasien d’une quarantaine d’années qui, donnant l’impression de fournir un effort maximal, s’introduisit précipitamment dans l’enceinte de la friche culturelle. Son élégance vestimentaire attira le plus l’attention de l’inspecteur Gwenegan Jaouen. Que venait faire dans un tel lieu un phénomène vêtu comme un conseiller du ministère de l’Économie et des Finances, ou un cadre de l’Européenne Banque, anciennement Rothschild ? S’il avait été Africain, l’homme aux qualités propres au mannequinat aurait été sans l’ombre d’un doute un Congolais. Un sapeur originaire soit de Kinshasa, soit de Brazzaville, les seules villes du monde qui s’admirent à travers une frontière matérialisée par un fleuve. Le majestueux Congo, bien évidemment. »