Le chant du silence

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Critiques filtrées sur 1 étoiles

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houseoflau_

13 août 2023

Ça a été un véritable supplice de finir ce livre, et c'est bien dommage car l'idée aurait pu être vraiment bonne. Dommage qu'il ait été écrit par cet auteur.

Vous avez remarqué comme aucune femme n'a de beaux rôles dans ce livre ?
On a d'abord Juliana, décrite subtilement comme la salope qui trompe son mari et qui a emmené leur fils de force loin du port et de son pauvre père malheureux, qu'importe qu'il picolait et cognait sa femme bien sur c'était lui la victime dans l'histoire, c'est lui qui nous est décrit comme le pauvre mari cocu et abandonné par sa femme.
On a ensuite Lilly la folle complètement abrutie par l'amour qu'elle porte à son mari d'une extrême violence lui aussi (bien sûr c'est elle qu'on surnomme la folle, la cinglée et non pas son mari qui lui a coupé la langue). Quelle femme serait aussi soumise et prête à tout pour un mari qui lui a littéralement coupé la langue ? Qu'une femme reste sous emprise malgré les coups et les insultes, oui malheureusement ça existe. Mais là on parle d'une femme qui s'est FAIT COUPER LA LANGUE, UNE VÉRITABLE TORTURE PHYSIQUE, et qui est toujours aussi raide dingue de son mari. Ça va l'auteur ?
Puis on a Méline la mère d'Oriane bien sûr, mère incapable d'aimer son enfant et qui a même été jusqu'à la maltraiter dès ses 8 mois.
On a également Oriane qui même si tout le long du livre, sauf à la fin, elle n'est pas décrite comme quelqu'un de mauvais, est décrite comme un immense cliché, une immense caricature: que quelqu'un dise a l'auteur d'aller réellement se renseigner sur les schémas de la peur de l'abandon au lieu de faire à sa sauce, ç'en est ridicule et grossier. Puis évidemment, à la fin on se rend compte que le grand méchant de l'histoire depuis le début, c'était elle, une bonne femme complètement timbrée parce qu'elle a toujours été abandonnée dans sa vie et qu'elle a donc complètement vrillé. (Spoiler : c'est pas comme ça que ça se passe dans la vraie vie, encore une fois il serait bon que l'auteur se renseigne plutôt que de stigmatiser de la sorte).
On a même Murielle, personnage totalement secondaire et inutile à l'histoire, mais l'auteur a tout de même réussi à nous la rendre antipathique ! Moche, repoussante, désagréable, malpolie…

Et pendant ce temps, tous les hommes tiennent le bon rôle. Qu'ils picolent, frappent, maltraitent, ils sont toujours décrits avec des mots destinés à nous les rendre sympathiques, voire même à nous faire éprouver de la pitié envers eux.
Bon il y en a peut être 2 qui n'ont pas le bon rôle : Lucas et Sylvain : 2 immenses caricatures. On a la grande brute, plutôt beau gosse, qui s'en prend à plus faible que lui accompagné de son toutou, son faire valoir, le petit gros en manque de confiance en lui qui n'est bon qu'à ricaner quand son maître s'en prend à autrui. Pitié… j'ai l'impression d'être dans une mauvaise série américaine pour ados.

Ne parlons pas des paroles d'un des protagonistes au sujet d'une ado de 15 ans : « pourquoi se mettait elle toujours en maillot de bain devant eux ? Pourquoi dansait elle aussi lascivement si ce n'était pour l'exciter ? Pourquoi ne lui avait elle jamais reproché ces regards qu'il posait régulièrement sur ses courbes? Gustave était persuadé qu'elle le savait et que, par son silence, elle l'encourageait ». Oui oui, on pourrait croire que ces propos ont été prononcés par un antagoniste mais absolument pas, c'est bien un personnage qu'on est censé apprécier qui les a prononcés. Si encore ces propos avaient été repris par la suite pour nous faire comprendre qu'il avait eu tort de dire ça, qu'il était sous mauvaise influence et qu'on ne devait jamais parler comme ça d'une femme, j'aurais compris. Mais là rien, BIEN SÛR.

L'auteur a t il un problème avec les femmes?

En tout cas, grâce à lui et à tous les auteurs du même style, la culture du viol et la misogynie ont de beaux jours devant elles !

Quant au final… ridicule, incohérent (il y a beaucoup d'incohérence dans ce livre, tout comme quand l'auteur alterne entre la 1ere et la 3ème personne quand il parle de 1995, c'est quand même la base de ne pas changer de pronom personnel au cours d'un livre, mais pas pour Jérôme Loubry apparemment), qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Il ne faut pas juste choisir un personnage improbable en guise de grand méchant pour faire un bon final. La cohérence c'est important.

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Loindemoi

10 janvier 2023

Je dois avoir un problème. Tout le monde adore les romans de Jerome Loubry mais moi je n'y arrive pas. J'avais deviné qui avait tue depuis un moment… pourquoi je me fais avoir à chaque fois?
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