Tu fais quoi, toi ? Je fais pimpant, c'est comme pompier mais en moins bien. (p.191)
Longtemps je me suis servi de la chanson pour exprimer mon désarroi. C'était comme peindre sur les murs d'un préau, une mouette, un phare, un sentiment. Ecrire sur les murs sans avoir de mots...
Le monde des mots est sans limites et il ouvre des millions de petites portes. (p.183)
Mes problèmes sont liés : lire et comprendre, enregistrer des informations et m'en servir, écouter et retenir, chaque chose dépend d'une autre. Une ignorance en entraine ne autre, sauf que je ne vois meme pas ça parce que l'angoisse m'empèche de réfléchir. Cette peur me remplit en permanence.
Témoigner c'est essayer de raconter un chemin. (p.233)
Témoigner c'est essayer de raconter un chemin. Il y en a des milliers de différents. Des millions peut-être, autant que les hommes et les femmes qui marchent en se croyant seuls. Et puis on rencontre des personnes capables d'entendre, des relais. Grâce à elles, on fait le premier pas et tout devient possible. (p.233)
Un illettré ce n'est pas juste un ignorant, c'est quelqu'un qui se laisse traiter d'imbécile pendant des années. A force, il finit par rester dans son trou, seul à crever.
Les mots portent des idées, des sentiments qui sont plus forts quand ils sont chantés : la révolte, la misère ou l'amour, ça vous rentre dans le coeur et pas besoin de dictionnaire ! On apprend à entendre, derrière les mots, des choses aussi invisibles que le vent qui souffle. (p.177)
J'obtiens mon CAP grâce à la pratique et à mon 20 sur 20 en sport. J'ai gagné, et ce premier succès me donne du courage et de l'ambition, sans doute trop.
Quand on ne sait ni lire ni écrire, le monde se rétrécit. (p.59)