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Critique de Lucie631


J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, le style en est compliqué par l'usage abondant d'un vocabulaire riche, de longues phrases qui semblent interminables mais surtout par de larges circonvolutions qui rendent la lecture difficile. L'avancée dans l'histoire est très lente. J'ai persisté jusqu'à la page 187 et j'ai fini par craquer, j'ai avancé de quelques chapitres afin de découvrir le devenir des personnages le Consul alcoolique, sa femme Yvonne, son demi-frère, le docteur, la ville Quauhnahuac, elle-même, située sous deux volcans.
A la fin de l'oeuvre, figure une lettre de l'auteur à son éditeur au sujet de modifications qu'il refuse. Cette lettre explique son roman, explique qu'il l'a écrit musicalement comme Flaubert en lisant à voix haute son récit au fur et à mesure de l'écriture, il nous explique comment et quand il a conçu son oeuvre, écrit les chapitres. Il nous explique toute la symbolique sous-jacente.
Le traducteur a fait un excellent travail pour reproduire la noirceur, le puits sans fonds de l'addiction alcoolique du Consul Geoffrey Firmin, l'histoire d'amour avec Yvonne, la description de la ville. Mais lire à haute voix cette traduction en français donne t'il la même chose, la même musicalité qu'en anglais ?

C'est de la haute littérature, une littérature pour les élites et qui m'a laissé au bord du chemin. C'est tellement rempli de symbole, que je n'ai pas compris l'allégorie qui décrit la mort d'Yvonne. Je n'ai pas accroché du tout et j'ai laissé tomber sa lecture ce qui ne m'arrive pas souvent pourtant mais là c'est trop, cela me dépasse. Je ne connaissais pas Malcom Lowry et je reste indécise, vais-je tenter un autre roman pour mieux entrer dans son univers ?
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