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Critique de Darlic


James Luceno un de mes auteurs emblématiques, car de mon point de vue de lecteur il est capable du meilleure comme du pire. le meilleur comme Vent de trahison, Dark Lord, le Labyrinthe du mal et La force unifiée. Et le pire comme Dark Plagueis, Tarkin et Catalyseur. Clairement passé du côté obscur de Mickey, il nous offre ici un roman en demi-teinte. Pas vraiment mauvais, mais pas vraiment bon non plus.

Avant d'aller plus loin, il faut se situer dans ma démarche de Fan de Star Wars. Pour moi un bon Star Wars doit tourner autour de Luke, Leia et Han. Donc quand Disney à pris sa position d'ignorer l'univers étendu tout en pompant dedans je m'attendais à ce que l'univers des livres devienne une catastrophe (ce qui est le cas, mais le pire reste dans les films et les séries. N'est-ce pas ? ).

Ici je suis dans une seconde lecture, car lors de la première fois j'étais passé au travers du roman tellement je m'ennuyai comme un rat mort. Comme je le dis souvent, il faut donner une seconde chance aux romans. Même si j'ai plus apprécié Jadak et Poste, que lors de ma première lecture, il y n'y a rien à faire la sauce n'a toujours pas pris. Ce que j'ai apprécié avec Jadak c'est qu'il sert d'une sorte de pont temporel entre les différentes époques de l'univers. Cela nous permet de revoir Anakin et aussi Palpaltine au début de la revanche des Sith.

Là où le roman perd de l'intérêt, c'est qu'on fait la tournée des bars afin de déterminer qui a été propriétaire du Faucon. Qui fait ça ? Vous vous êtes renseigné sur dix générations de qui avait été propriétaire de votre maison ? C'est là où je veux en venir. À moins que votre maison soit hantée, vous vous renseignez pas trop sur son histoire.

La fameuse chasse au trésor était plutôt attractive, même si elle n'apporte pas grand-chose au final. Ce trésor est en faite plus une chimère, la seule particularité c'est qu'on se rend compte que Jadak et Han se ressemblent beaucoup, comme si le Faucon depuis le début choisi ses propres pilotes, a savoir des gentils vauriens.

J'ai bien aimé la partie avec Han, Leia et Allana. Cela permet de tiré certaines conclusions sur ce qui est arrivé à Jancen et de redorer le blason de ce personnage ridiculisé dans le dernier cycle. On voit aussi que Jancen à apporter une nouvelle tendance. Certains Jedi pourraient-ils suivre les traces de Jancen. Luceno soulève certains points intéressants. Toutefois il ne fait qu'apporter plus d'interrogation que de vraie réponses. Allana est un personnage intéressant, on voit la fille de Jancen enfin différemment. Toutefois en court de route on a l'impression que l'auteur n'ose plus trop insister avec ce personnage. Ce qui est bien dommage.

Les intentions de Luceno étaient louables dans ce livre, mais encore une fois on voit la grande fragilité des longues collections travaillant avec différents auteurs. Les incohérences sont souvent répétitives. Ici le livre est même hyper mal classé puisqu'il doit se classer entre l'héritage de la Force et le Destin des Jedi. Mais en plus l'auteur commet une boulette avec le mandat d'arrêt sur la personne de Luke, car quand cela arrive Leia et Han sont censés être près du grand maître Jedi. Anachronisme assez conséquent qu'on remarquera des les premières pages de Proscrit. Mais les livres mal classés sont une marque de fabrique chez Pocket, tout comme avec Choix décisif et Allégeance. Je leur avais même souligné l'erreur, mais ce sont des vraies buses apparemment.

Au final un roman moyen dont on aurait pu se passer. On a plus l'impression qu'il sert de roman de décrassage entre deux cycles. Mais était-ce vraiment utile, vu le nombre d'erreurs dont le roman est truffé ?

Toutefois que la Force soit avec vous…
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