Tarkin

A la sortie de ce roman j'éprouvais à la fois de la curiosité et de l'appréhension : je ne voulais pas rater une histoire sur Tarkin mais comme c'est un roman du nouvel univers, j'avais peur que ça entre en contradiction avec l'univers "Légendes".

Finalement, même si il n'y a pas de contradiction, le fait que Luceno fasse tout pour lier son histoire à celle du nouvel univers se ressent. Certaines références à la Guerre des clones font très forcées, comme si l'auteur avait tenu à prouver que son roman était bien lié aux histoire du nouvel univers. Cela ne m'étonne pas de lui, c'était déjà le cas avec "Dark Plagueis", sauf qu'ici, cela manque de subtilité. Cela n'en fait pas un mauvais roman, mais ça en fait un Luceno moyen.

Ce roman nous fait découvrir la jeunesse de Tarkin en parallèle des événements présent par des flashbacks et des dialogues. Tout cela est très intéressant mais se crée une distanciation qui fait que même si les faits en eux-mêmes sont objectivement impressionnants, on ne les ressent pas comme tels. de même lorsqu'un personnage raconte les massacres, on sait que c'est horrible mais ça ne touche finalement pas tant que ça. Les faits racontés ne portent pas les émotions liées à ce qui a été vécu, et c'est dommage. Là où j'ai trouvé cela gênant, c'est que à mon sens Tarkin n'est pas assez impressionnant ni assez charismatique. En fait, il est attachant. Je me suis attachée à ce personnage, voulant le voir réussir et voulant voir échouer ses ennemis alors que leur cause est plus juste. Et en parlant des ennemis, il est dommage qu'on ne les côtoie pas plus : ils ont tous une personnalité et un passé convaincants mais comme on les suit peu, on ne s'attache pas à leur combat et leurs discours sonnent creux. Et une dernière chose concernant Tarkin, je trouve que ses motivations ne sont pas assez expliquées, ce n'est qu'à la fin qu'elles sont très claires mais au cours de ma lecture je me suis plusieurs fois demandé comment il pouvait concilier ses idées avec celles de l'empereur.

Au niveau de l'histoire en elle même, c'est quand Tarkin arrive sur coruscant que ça devient prenant car c'est là que l'intrigue est posée et aussi parce que ça fait plaisir de voir des personnages parler à Vador et à l'empereur d'égal à égal. Cela donne une vraie consistance aux personnages et les rend bien plus intéressants que quand ils sont des figures de terreur à qui on ne peut rien dire. Les relations entre Vador et Tarkin, Tarkin et l'empereur et l'empereur et Vador sont un point très appréciable du roman. Et c'est dans ces interactions et quand chacun exerce son véritable talent qu'on reconnaît le talent de l'auteur pour entremêler judicieusement les fils d'une intrigue.

C'est un bon roman mais honnêtement, de la part de Luceno et pour un personnage comme Tarkin, j'attendais plus.

Première lecture de l'année et première lecture décevante.
J'adore le personnage de Tarkin (Peter Cushing fan bonsoir !) et j'étais ravie de ce roman sur le Grand Moff le plus terrible de la galaxie. Et on peut dire que l'enthousiasme a vite fait plouf. Quand on pense à Tarkin on s'attend à avoir un roman subtil plein de retournement et de trahison (vu que tous les leaders de l'Empire se détestent les uns les autres, et vu le coup de pute qu'il fait à Ahsoka Tano, etc.. ). Mais non. Au lieu de ça, on se tape un Tarkin peu crédible, qui se fait chiper son vaisseau comme une buse et qui passe le roman à courir après les voleurs. Je passe sur les petits flash-back sur sa jeunesse qui auront pu être super intéressants mais qui sont d'une rare niaiserie. Tous ces retours en arrière pour nous dire quoi ? Tarkin est un prédateur ? Non mais youhou quand tu lis Tarkin, TU SAIS que c'est un prédateur dont les dents transpercent l'étoile noire sur tout son diamètre !
Ne parlons même pas de Vador et l'Empereur qui sont d'un plat… Enfin un peu comme tous les personnages d'ailleurs. On peut juste saluer l'effort de l'auteur de féminiser le roman en incorporant quelques femmes officières et protagonistes dans l'affaire.
Aucun rebondissement, tout tombe dans la gueule du lecteur comme un vers dans la gorge d'un poussin amené par sa mère. Une lecture plate et sans rythme.
J'ai quand même apprécié la volonté de l'auteur (et son travail) pour que le personnage fasse référence à ses aventures dans les épisodes de The Clones Wars.
Peut être que ma vision du personnage est très biaisée, mais je n'imagine pas DU TOUT, Tarkin piloté un chasseur ou Tarkin racontés sa vie à Vador (oui oui on se tape une petite causette sur la jeunesse de Tarkin)… Donc vraiment je n'ai jamais réussi à m'immerger dans ma galaxie lointaine très lointaine.
Vraiment dommage, heureusement qu'il tient bien plus la route dans Rogue One.

Comme on pouvait s'y attendre le passage de flambeau de l'univers Star Wars se passe au plus mal. Et ce n'est pas le fait de confier l'écriture d'un roman à James Luceno qui va changer grand chose au terrible constat que l'univers Star Wars perd de plus en plus de sa richesse. Ce qui est d'autant plus triste c'est que certains romans ne seront jamais traduits en français car ils font de l'ombre au nouvel univers commandé par Disney. On pourrait comparer le fait que Disney tente de faire tomber dans l'oubli l'ancien univers étendu, comme la religion chrétienne qui a absorbé certaines autres fêtes religieuse d'autres religions dites païenne. Mais là nous entrons dans un autre débat. Bref tout ça pour dire que ce nouvel univers sombre de plus en plus dans les bas-fonds de la médiocrité. J'avais orienté mon choix pour les deux derniers romans Star Wars que j'ai acheté car ils se passaient avant le nouvel espoir (A New Hope). Je pensais qu'ils allaient amener des réponses sur certain personnage. En faîte les nouveaux romans lus dénaturent complètement les personnages tels que l'Empereur, Vador et Tarkin. J'avais le secret espoir que ces romans feraient un léger lien avec le personnage de Daala Natasi (entre autres), mais l'ancien univers Star Wars est bel et bien mort. Fini les scénarios bien pensé, place à la stérilité narrative. le personnage de Tarkin est plat et vide de sens. On s'ennuie ferme, surtout que Tarkin et Vador marchent main dans la main alors qu'en réalité ils ne peuvent pas se sentir et sont en rivalité constante. En gros les nouveaux romans Star Wars sont réservé à un publique plus jeunes qui n'a pas la vue d'ensemble de l'ancien univers plus riche et plus complet. Les auteurs employés pour l'écriture de ces nouvelles histoires sont loin d'avoir le calibre dans auteurs de l'ancienne génération d'histoires. Ce qui dirige clairement mon choix de lecture pour continuer à lire l'univers "Légendes" et plus l'univers "officiel" si tristement stérile. Quel gâchis...

Je suis une très grande fan de Star Wars et notamment de l'Empire. J'aime beaucoup le personnage de Tarkin et me suis donc jeté sur ce livre. Je n'avais lu qu'un livre Star Wars c'était "Revan" (The old Republic). Mais il faisait parti des Legends (n'ayant pas de lien avec l'univers officiel). Par contre Tarkin fait partit de l'univers étendu donc canon à la série. Bref il est validé comme étant la vrai histoire de Tarkin. Cela ne pouvait être qu'intéressant. Et ça l'est.

Nous nous situons en l'an -14. Tarkin, alors Moff de l'Empire, est muté dans la Bordure Extérieur sur Géonosis. Pour tout le monde c'est une punition. Pour lui c'est la consécration de son pouvoir. Il est désormais à la tête de la construction de l'Etoile de la Mort. Après une fausse attaque de sa base, il est mandaté par l'Empereur sur Murkhana avec Dark Vador pour enquêter. Or il se fait voler son vaisseau : le Pic de la Charogne. Une course poursuite s'engage alors. Voilà un résumé plus véridique que celui fait au dos du livre. Mais alors où est l'histoire de Tarkin? Tout simplement elle entrecoupe la poursuite du vaisseau. C'est une façon de faire assez intéressante mais qui casse un peu le rythme de la poursuite. J'aurai préféré commencer par le passé puis aller le présent ou alors un peu de présent puis du passé et enfin la fin de l'histoire. L'histoire en elle-même n'est pas si intéressante que ça. Une poursuite en vaisseau c'est bien à l'écran mais en livre ça passe difficilement. Par contre la partie enfance de Tarkin est très instructive. Comment a t'elle forgé l'homme qu'il est à savoir le bras droit de l'Empereur? Car on s'en doute bien elle fut rude et faites d'épreuves.

Il n'y a rien à redire au sujet de l'écriture. Elle est bonne et les pages défilent sans qu'on s'en aperçoive. Bref un livre qui me donne envie de continuer ma lecture des Star Wars même si le sujet aurait pu être mieux traité. J'aurais apprécié plus d'infos sur l'Etoile de la Mort ou même la relation entre Tarkin et Vador qui est lancé.

Étant intriguée par ce personnage charismatique et ambitieux, je me suis lancée dans ce livre après avoir lu Ahsoka.

Le premier conseil que je peux vous donner c'est de ne pas vous lancer dans ce livre si vous voulez de l'action qui s'enchaîne. Les 100 premières pages du livre sont essentiellement portées sur l'enfance de Tarkin que l'auteur partage au travers de bribes de souvenirs. La méthode est intéressante et permet de cerner un peu plus le personnage mais le rythme est lent, haché.

L'action se lance aux alentours de la page 120 je dirais. Enfin, plutôt l'élément perturbateur pour rappeler nos vieux souvenirs de cours de français car l'action reste très... mesurée dirons-nous. Bref, tout se déroule dans la réflexion et non dans l'action à proprement parlé. L'auteur se perd dans les détails lors des descriptions des combats spatiaux, ce qui a le don de casser le rythme et d'empêcher l'immersion totale dans l'action. Là où j'avais l'impression de "lire" le script d'un film en réussissant à m'imaginer les scènes décrites en lisant Ahsoka, je me suis retrouvée à relire plusieurs fois les paragraphes pour ne serait-ce qu'ébaucher une esquisse dans mon esprit...

Je sors donc très mitigée de cette lecture.

Pour finir sur une note positive, j'ai apprécié malgré tout la balade dans l'esprit de Tarkin pour comprendre comment un grand militaire de la République s'est dévoué corps et âme à l'Empereur par la suite. Et ce comportement, qui me semblait étrange de prime abord, s'explique finalement.