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Citations sur Une histoire des abeilles (64)

Jamais les champs n'avaient suscité chez moi de l'anxiété ; de nombreux autres sentiments, oui, comme le découragement, l'ennui ou encore la joie, mais la peur, jamais.
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Tel un énorme insecte, une machine passa dans un champ, le corps gonflé par les milliers de litres de produit chimique que contenait sa cuve cylindrique, entre deux longues ailes en rotation qui répandaient le pesticide sur les terres en un nuage de gouttelettes.
Je gardais mes abeilles loin de ces saletés : ça les rendait apathiques et occasionnait toujours des pertes. Ces dernières années, bon nombre d'agriculteurs avaient adopté un nouveau système. Les pesticides n'étaient plus pulvérisés, mais épandus sous forme de billes sur le sol. C'était plus sûr, disait-on. Les plantes les absorbaient par la racine, et leur efficacité s'en trouvait prolongée. N'empêche que je restais convaincu que c'était des saloperies. J'aurai tant aimé que les agriculteurs continuent à utiliser les bonnes vieilles méthodes, qu'ils laissent les plantes se débrouiller seules, sans recourir à tous ces produits chimiques. Mais je savais que c'était peine perdue : les insectes nuisibles pouvaient vous ravager un champ à maturité en une seule nuit. Notre pays était trop peuplé, la nourriture trop bon marché et le reste du coût de la vie trop élevé pour que quelqu'un ose courir ce risque.
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Ces ruches étaient à l’origine réservées à la production de miel et à l’observation. Leur inventeur les avait conçues dans l’espoir de domestiquer les abeilles.
Or les abeilles ne se domestiquent pas. On ne peut que les élever et en prendre soin. La ruche n’en demeurait pas moins un bon foyer pour elles. Tout y était pensé pour favoriser leur reproduction. Et on ne devait en aucun cas toucher au miel, le récolter ou l’exploiter. Il fallait le laisser être ce à quoi il était naturellement destiné : de la nourriture pour les larves.
De ma vie, je n’avais jamais entendu un son semblable. Les abeilles entraient, sortaient, entraient, sortaient. Elles apportaient le nectar et le pollen qui servaient à alimenter les petits. Non pas les leurs, mais ceux de la colonie, car les abeilles travaillaient de concert pour l’organisme qu’elles formaient. Le bourdonnement ondulait dans l’air, faisait vibrer quelque chose en moi. Ce son m’apaisait, m’aidait à respirer.
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- Pardon?
- Vous avez crée une ingénieuse invention, mais qui existe déjà.
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Mais l'effondrement toucha les réseaux numériques. il ne rstaa plus aux gens que les livres , les vieux DVD ,les bandes magnétiques usées ne contenant des logiciels dépassés.
Je dévorais tout.
Comme si les livres et les films avaient été marqués au fer rouge dans ma mémoire.
Le comité nous avait dirigé d'une main de fer et sortis de l'effondrement en prenant un cortège de décisions que le peuple n'avaient pas comprises mais qu il n'avait pas possibilité e remettre en question

la Terre telle que l'homme moderne l'avait connue, n'était plus en mesure d'accueillir ses habitants En 2045, il n'y avai taucune abeille sur la planète
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- Autrefois, les gens commençaient les conversations par « Comment ça va », mais maintenant, avec les téléphones portables, il faut toujours qu’on dise où on est !
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Les sept filles me donnaient la migraine. Elles ne cessaient de crier, brailler, s'agiter, pleurnicher, glousser, cavaler, tousser, renifler et surtout jacasser...
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Dans ces occasions, je n'avais pas d'autre choix que de l'attraper et de l'immobiliser pendant que j'enlevais la ceinture de mon pantalon. J'en étais venu à détester le sifflement du cuir sur le tissu et le cliquetis de la boucle quand elle touchait le plancher. L'appréhension de ce qui allait suivre était presque pire que les coups eux-mêmes. Je ne frappais jamais avec la boucle, contrairement à mon père qui la faisait serpenter en l'air avant de l'abattre avec violence sur mon dos. Moi, je me cramponnais si fort au métal qu'il laissait des traces au creux de ma paume. le cuir sur le dos nu, les marques rouges qui fleurissaient sur la peau blanche, comme des lianes enlacées . Le souvenir de cette punition était censé empêcher les enfants de recommencer.
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(...) l'éducation : sans elle, nous ne sommes rien. Sans elle, nous sommes des animaux.
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Tous ceux qui élèvent des abeilles le savaient : ce n'était pas le miel qui rapportait gros. C'était la pollinisation. Sans les abeilles, il n'y avait pas d'agriculture possible. Des hectares et des hectares d'amandiers ou de myrtilliers ne valaient rien si les abeilles ne butinaient pas leurs fleurs. Elles pouvaient parcourir plusieurs kilomètres par jour. Ce qui représentait des milliers de fleurs. Sans abeilles, les fleurs se révélaient aussi vaines que les participantes à un concours de Miss. Leur beauté s'évanouissaient avec le temps et elles mouraient sans donner le moindre fruit.
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