Éternelle Odyssée

Je remercie tout d'abord les éditions noir d'absinthe et le site simplement qui m'ont permis de lire ce superbe roman. Lorsque j'ai vu que l'édition proposait un nouveau livre sur le site, après avoir complètement eu un coup de coeur pour Athnuachan, j'ai tout de suite postulé. J'avais vraiment hâte de découvrir un nouveau livre de cette maison. le résumé était très tentant, je suis moins fan du côté science fiction, mais le côté mythologie m'intriguait énormément. J'adore les dieux grecques. La couverture est aussi magnifique, décidément cette maison d'édition donne vraiment envie. Me voilà donc plongé dans ce roman.

Je dois dire que j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, à me concentrer dessus, et pourtant il faut rester concentrer car il se passe énormément de choses. Beaucoup de détails sont donnés, il y a énormément de descriptions, elles sont longues mais essentiels pour comprendre le monde où nous progressons. Je pense sincèrement que j'ai loupé des choses intéressantes, tellement j'étais perdu de temps en temps.

Nous attaquons direct dans le feu de l'action, des combats, des morts, nous comprenons très vite qu'il ne faut pas trop s'attacher aux personnages, il risque d'y avoir pas mal de décès... le début de roman se passe dans l'espace, la Terre a été détruite, il y a eu quelques survivants, qui ont en quelques sortes évolués, les Lycaons (la race de notre héros) et nous avons les hommes vrais (ceux qui se sont enfuis avant la catastrophe sur Terre). J'apprécie toujours autant quand les auteurs créent un futur à notre monde, l'intègre à notre histoire, imagine un futur... Il y a beaucoup de mots scientifiques, de SF mais globalement nous comprenons l'essentiel et de quoi nous parlons. Cette partie a été la plus difficile pour moi, où j'ai vraiment eu du mal à me mettre dedans. Mais la suite, par contre, j'avais juste envie de savoir ce qui allait se passer. Nous arrivons enfin sur une planète, peuplé par des gens qui parlent une ancienne langue. Seul notre héros peut les comprends. le seul parlant leur langue. A partir de là, beaucoup de questions se posent. Où sont-ils arrivés? Très vite, ils viennent à la conclusion qu'ils sont dans le passé, des milliers d'années plus tôt. Et là, je suis aux anges. Quelle merveilleuse idée ! le peuple sur la planète les prends pour des dieux. Serait-il vrai? Tout coïncide, l'histoire, les mythes et surtout l'Atlantide qui rentre dans l'histoire. Tout s'intègre très bien à notre histoire et la mythologie.

Harms, notre personnage principal, a un sacré caractère. Il est fort, intelligent, a un grand coeur sous ses airs d'homme sombre et qui ne parle pas pour rien dire. C'est un vrai combattant. Il a très peu de délicatesse, jusqu'à qu'il rencontre une jeune fille sur la planète. Une enfant, il se prend d'affection pour elle, même s'il en avait un peu peur au début, il était septique, il ne se croyait as capable de pouvoir s'en occuper convenablement. Mais malheureusement pour lui, la jeune fille reste collé à lui. Harms m'a beaucoup touché avec cette enfant, on lui trouve une facette cachée, qu'il devrait sortir plus souvent.

En bref, j'ai vraiment beaucoup apprécié ce roman, même si j'ai trouvé les descriptions longues et qu'il faut être très attentif pour ne pas être perdu. Encore une fois cette maison d'édition ne m'a pas déçu. Je conseille cette super histoire, qui m'a fait réfléchir à beaucoup de choses au niveau mythologie.
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Le commentaire de Martine :
Un roman qui se dénote par l'action, dès le début de la lecture, nous entrons dans un prologue qui nous raconte la fin de notre protagoniste. Puis on retrace les moments qui ont précédé tous ceux-là, nous sommes dans un style de space-opéra qui offre une introduction assez bouleversante, stimulante et intrigante. Ce qui entraîne le lecteur dans une lecture endiablée, et qui va automatiquement captiver l'attention du lecteur et surtout de tous les amateurs de science-fiction.
Éternelle Odyssée est une importante réussite pour un premier roman d'A. F. Lune qui signe une histoire très originale, riche et abondante qui se déroule dans un monde futuriste très intéressant. Vous vous doutez bien que la technique ait une place primordiale, et elle est différente selon le peuple, et leur environnement.
Nous allons suivre Harms (un lycaon militaire) qui avec ses amis, lycaon et homme-vrai, nous allons découvrir leurs passés, leurs quêtes d'identité, leurs désirs de mettre fin à des guerres qui déciment des générations, une guerre avec les Enkidous.
Harms est le personnage marquant de ce récit, il est un homme dur, c'est un soldat qui a eu des problèmes, des faiblesses, des doutes, des écarts de conduite, mais ce qui ressort de sa personnalité c'est son immense courage, un désir de justice, juste et équitable et un respect dans l'amitié. Voilà pourquoi il mérite d'être nommé un héros digne de confiance, sur qui on peut compter.
Un bon roman de science-fiction qui est pour ma part assez bien réussi, l'auteure A. F. Lune promet pour les prochains écrits, puisque sa plume est poétique. L'auteure est allée puiser dans la mythologie, il approfondit aussi les mythes. C'est un roman puissant qui mérite d'être lu, je vous le recommande.
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J'ai beaucoup lu de SF dans ma vie, mais peu de chose dans ce style là.
C'est grand.
Tout simplement.
Déjà le space/planet opera offre une entrée fracassante aux sons des trompettes militaires, puis les olifants annoncent le temps d'autres héros avec l'atterrissage sur cette planète primitive.
Toute la narration est tenue par Harms, le héros, et l'exercice est réussi. Ce qu'on l'aime, ce soldat de base amené à devenir tellement plus. Il a ses troubles, ses faiblesses, ses doutes, mais aussi un courage rare, un sens de la justice et de l'amitié. Bon, quand il se perd un peu, on voudrait le secouer pour qu'il se reprenne ! Mais on a chacun des déserts dans la vie, et Harms, franchement, il est digne de sa réputation.
De l'action, de l'émotion, un style narratif souvent très poétique, une véritable épopée, et que de surprises !
Franchement, je ne regrette pas d'avoir découvert ce livre et cet auteur !

Je viens de commencer ce livre et je suis captivée par l'univers de AF Lune. Je conseille à tous les amateurs de SF de découvrir cet auteur, et comme il s'agit d'un premier roman, je souhaite une longue et fertile carrière à l'écrivain !

Éternelle Odyssée est un récit de science-fiction qui jongle avec efficacité entre sa facette de planet-opera où il faut survivre face à un ennemi redoutable et acharné, et celle de tragédie grecque où chaque personnage subit au fil du dieu temps les conséquences d'un destin souvent douloureux. Richement documenté, le récit jouit d'une maîtrise indéniable des différents mythes qui s'assemblent avec efficacité sans jamais pâtir de nouveaux ajouts. Jusqu'à cet épilogue qui vient clore avec un mélange de satisfaction et d'amertume cette odyssée dans le temps et l'espace.

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Si vous êtes de la génération 80/90, à la lecture du résumé d'Eternelle Odyssée vous seriez à même de vous demander si ce roman ne serait pas un planet-opera inspiré d'Ulysse 31 ou une version interprétée… Eh bien, non. Si un mélange des genres similaires est avéré, la trame est très, très différente.

Nous entrons dans un univers très complexe, d'une densité à faire dresser les petits poils de la nuque et qui oblige le lecteur à rester attentif. le début nous permet de rencontrer le héros principal de l'histoire, Harms Moyser, un Lycaon — un homme natif de l'espèce humaine survivante (et évoluée) de la Terre après un terrible cataclysme. Soldat émérite, il répond aux ordres des Hommes-Vrais, êtres humains d'une génération spatiale, descendante de la population ayant réussi à s'échapper de la Terre par navettes avant sa destruction. Loin d'aborder le concept d'esclavage, nous dirons plutôt qu'Harms fait partie d'une caste évoluée ayant bien moins de droits, voué à combattre pour les Hommes-Vrais dans une guerre qui les oppose aux Enkidous, créatures extra-terrestres redoutables. Un conflit pluriséculaire, interminable, qui tient la dragée haute à notre guerre de Cent Ans. Mais toutes ces subtilités ou ces informations primordiales pour la compréhension du récit vous sont données dès le départ : pas de repos pour les braves, on nous jette avec Harms dans une bataille épique où chaque seconde compte, après un prologue très intrigant qui sème son premier caillou sur le sentier de l'intrigue. L'auteur réussit à jouer sur un rythme intense dès les premières pages du premier chapitre tout en nous chuchotant quelques bases de son univers ; et le décompte des secondes qui contrôle chaque action fait pulser notre adrénaline, malgré que nous soyons perdus, fraichement débarqués à bord du Prétorien et aussitôt repartis en compagnie du trio de Harms.

Rassurez-vous, passé la tension et le dynamisme du combat, l'auteur semble enfin s'assoir avec nous pour sa mise en place, développant davantage le background de son monde. L'auteur joue avec ses rythmes : posé, haletant, accalmie, shoot d'action, puis on redescend, on se repose… Si l'on évoque l'électrocardiogramme des scènes, il dépend aussi des différents arcs de l'intrigue. L'on peut en compter au moins trois, le second s'avérant le plus long, le plus porté sur l'introspection du héros, ses réflexions philosophiques et le traitement plus poussé de la mythologie grecque. Nous plongeons ensuite dans le troisième et dernier arc avant l'épilogue, qui rassemble alors toute la mise en place du départ, puis la conclusion de la seconde partie.


Les chapitres sont longs dans leurs richesses d'action et d'informations. Chacun d'eux s'ouvre sur une introduction en italique reprenant des extraits de l'Iliade, de l'Odyssée, […], qui donne un aperçu de ce qui nous attend au cours du déroulé à venir, nous glisse quelques indices ou prennent tout leur sens une fois le chapitre terminé. Cela prouve les nombreuses recherches de l'auteur, sa maitrise du sujet, mais aussi à quel point il sait où il souhaite aller, à quel point il a positionné tous ses pions à l'avance. Il nous reste plus qu'à découvrir l'échiquier prêt.

Dans ces mêmes chapitres, vous découvrirez des passages en italique qui sont des ellipses… sans être des ellipses. Des scènes volontairement amenées en « accéléré » qui font défiler les évènements ou le temps jusqu'au prochain noeud de l'intrigue. N'oubliez pas que nous sommes partis d'un prologue spécifique : gardez-le bien en tête à ce moment-là pour en comprendre l'utilité.

L'écriture est incisive, efficace, mais se plait à se perdre dans quelques descriptions plus poétiques pour nous en mettre plein les mirettes. le niveau narratif est très bon et accorde à chacun des protagonistes sa propre élocution, son vocabulaire. Les reliefs des héros sont respectés du début à la fin tout en suivant leurs évolutions propres.

Les descriptions quant à l'aspect « science-fiction » sont [...]

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