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Critique de LivresdAvril


Avec "Le radiateur d'appoint", Alex Lutz propose un conte philosophique à la manière des Lumières. Mais quel Huron, quel peuple suffisamment préservé, pour aborder la consommation mondialisée ?
L'auteur choisi donc d'adopter le point de vue d'un objet : un radiateur d'appoint.

Que ceux qui suivent Alex Lutz pour ses pastilles humoristiques ou ses spectacles ne s'attendent pas à retrouver son humour ici. Ce roman est animé d'une vision sans complaisance de notre société, matinée d'une mélancolie qui imprègne les films du comédien-réalisateur.

Ce premier roman n'est pas exempt de maladresses. le radiateur-narrateur ne peut pas raconter certains événements auxquels il n'a pas assisté, la chaleur humaine est forcément synonyme de troupe de théâtre, et le grand méchant est un patron de magasin de bricolage. Tout ceci a un côté intellectuel de gauche un peu caricatural.

Pourtant, petites perfidies et lâchetés humaines sont à la fois finement observées et très bien écrites. Mais aussi d'une tristesse lancinante, grise et presque sans espoir. Tout comme la zone d'activités qui sert de toile de fond au roman.

Sans être tout à fait surprise, ce gros bandeau rouge m'avait préparée à un peu d'humour.
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