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Je dois avouer que j'ai surtout demandé cet album pour mon compagnon-lecteur qui en a d'ailleurs fait une critique fort habitée et vivante qu'on peut aller goûter ici :
http://www.babelio.com/livres/Luz-Catharsis/718691/critiques/836549
J'étais curieuse autant que lui de m'approcher de ces carnets griffonnées mais le sujet sensible et le fond de douleur palpable dans les yeux sidérés du petit bonhomme de la couverture demandaient du cran pour aller plus loin - de ce courage que le lecteur doit parfois rassembler pour regarder un livre en face.
J'ai pioché de-ci, de-là, entre les pages, une lecture linéaire se refusant de prime abord. Des couleurs, des images, chien, écureuil, sang, corps nus, dans un défilé chaotique, pour apprivoiser l'ambiance. Corps de femmes, enlacement, corps d'hommes en noir, étreinte. Dans un vaste mouvement, vie et mort s'emmêlent, étouffement et respiration. Le petit bonhomme est serré dans des bras tour à tour résilients et meurtriers, meurtriers et résilients. Luz est à la recherche de son souffle. Et le trouve. Tout entier dans la tendresse de sa compagne. Dans une danse qui disperse les brouillards.
[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]
Critique de Floccus
Je dois avouer que j'ai surtout demandé cet album pour mon compagnon-lecteur qui en a d'ailleurs fait une critique fort habitée et vivante qu'on peut aller goûter ici :
http://www.babelio.com/livres/Luz-Catharsis/718691/critiques/836549
J'étais curieuse autant que lui de m'approcher de ces carnets griffonnées mais le sujet sensible et le fond de douleur palpable dans les yeux sidérés du petit bonhomme de la couverture demandaient du cran pour aller plus loin - de ce courage que le lecteur doit parfois rassembler pour regarder un livre en face.
J'ai pioché de-ci, de-là, entre les pages, une lecture linéaire se refusant de prime abord. Des couleurs, des images, chien, écureuil, sang, corps nus, dans un défilé chaotique, pour apprivoiser l'ambiance. Corps de femmes, enlacement, corps d'hommes en noir, étreinte. Dans un vaste mouvement, vie et mort s'emmêlent, étouffement et respiration. Le petit bonhomme est serré dans des bras tour à tour résilients et meurtriers, meurtriers et résilients. Luz est à la recherche de son souffle. Et le trouve. Tout entier dans la tendresse de sa compagne. Dans une danse qui disperse les brouillards.
[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]
