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4,23

sur 383 notes
Je vais être moins enthousiaste au moment de parler de ce troisième tome après avoir encensé les deux premiers, en fait surtout le premier.
L'auteur fait pourtant toujours preuve d'autant d'imagination, sans conteste, il a même le génie de matérialiser un fantôme, Sabetha, le grand amour de Locke Lamora, toujours évoqué de façon trop succincte dans les tomes précédents, elle va cette fois être omniprésente et incontournable, j'ai vraiment apprécié de faire sa connaissance.
Là encore les interludes nous plongeront dans le passé des salauds gentilshommes pour y découvrir la rencontre de Locke et Sabetha, leur amour naissant, c'est beau (et agaçant disons le), nous retrouverons également avec plaisir les jumeaux Sanza, une histoire dans l'histoire qui est à mon avis l'une des forces de cette trilogie.
Et pourtant cette fois la magie n'a pas vraiment pris, le scénario est pourtant brillant une fois de plus, mais il semble cette fois tourné vers la comédie et ce malgré la présence des mages esclaves que nous avions appris à craindre dans les tomes précédents. Nous passons sans préavis d'une vraie dark fantasy à une fantasy gentillette et ma déception se situe à ce niveau, c'est assez incongru, c'est une sensation qui s'est installée lentement pour se changer en vrai désappointement, comme un franc sourire qui se fige finalement...
Il y aura pourtant des révélations assez stupéfiantes, captivantes même, mais... Non, je n'ai pas compris le changement de cap, le changement de texture, bref, cette fois je ne m'y "retrouve" pas.
Rassurez-vous car ça se lit très bien, on prend du plaisir à suivre ces professionnels de l'arnaque, si je suis déçu par le fond, la forme est quant à elle irréprochable.
A l'instar des deux précédents opus nous avons là une histoire complète qui semble quand même préparer un tome quatre un jour prochain, j'aurai sûrement oublié ma déception d'ici là.
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Aujourd'hui, c'est à moi qu'est dévolu le rôle ingrat du pisse-froid… Désolé par avance les amis/amies ! blink
J'avais adoré le tome 1, j'avais bien aimé le tome 2, mais ce tome 3 m'a laissé de marbre. Je l'ai lu dans le cadre d'une lecture commune avec les potes des Chemins de Khatovar, et au départ j'ai cru que cela venait de moi. Mais depuis, je me suis fait une raison puisque j'ai aimé tout ce que j'ai lu avant, pendant et après "La République des voleurs"…
Avec tout autre que Scott Lynch, j'aurai peut-être été moins sévère, mais on se doit d'attendre mieux d'une des têtes de gondole de la fantasy néoclassique ! Après six ans d'attente, ce troisième volet des aventures de Locke Lamora, Salaud Gentilhomme, n'a pour moi pas tenu ses promesses. Pire, je n'ai presque pas retrouvé ce que m'avait précédemment fait kiffer…


Qu'est-ce qui n'a pas marché avec moi ? ATTENTION SPOILERS




Après tout n'était pas à jeter : ATTENTION SPOILERS




Au final on passe du statut de must have à celui de bon gros pavé honnête avec ce tome mièvre, lourd et ennuyeux. Mais il faut aussi ajouter cette interview où Scott Lynch fustigent les clichés qu'il ne veut plus voir en Fantasy, mais dans lesquels il tombe désormais plus que fréquemment… Et dire qu'il reste encore 4 tomes avant de boucler le cycle, et que le quatrième tome est déjà annoncé avec un an de retard !
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C'est toujours un réel plaisir de retrouver et suivre les aventures de Locke et Jean.

Dans ce troisième tome, je trouve que Scott Lynch s'est surpassé : plus de ruse, de fourberie, de sentiments. et aussi des secerts dévoilés... ou pas !
Bien souvent, dans les séries, les tomes finissent par perdre en intensité et ici c'est tout le contraire.
La politique et les manoeuvres politiciennes en prennent pour leur grade dans cet épisode, sans oublier l'humour qui ets toujours bien présent.
Et j'aime toujours autant la fidélité que peuvent avoir ces amis entre eux.
Vous l'aurez deviné c'est sans doute mon tome préféré.. et je regrette de ne pouvoir mettre plus d'étoiles.

Et puis je finis comme une gamine devant son assiette criant "LE TOME 4 ! LE TOME 4! LE TOME 4! ", mais si j'ai bien compris il va me falloir être patiente
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Oyez oyez, braves gens, la fabuleuse épopée des Salauds Gentilshommes sur les rives de l'Amathel, au pays des Mages-Esclaves !
Troisième tome des aventures de Locke Lamora, et le voici sévissant à Karthain, embarqué malgré lui dans le jeu politique d'élections locales où tous les coups sont permis pour l'emporter -un jeu d'enfant pour lui. Oui, mais... l'adversaire est redoutable, et la sorcellerie jamais loin.
C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé mon petit Locke Lamora préféré et son ami le plus merveilleux du monde, Jean. Outre l'intrigue politicienne, ce roman raconte un peu plus l'enfance et l'adolescence de Locke (en s'attardant sur une splendide aventure théâtrale). Et surtout, il nous fait enfin rencontrer Sabetha, l'amour de sa vie. On croise également une flopée d'anciens et nouveaux personnages, toujours hauts en couleur et à la langue bien pendue : quelle joie de retrouver tous ces gros mots et expressions incroyablement novatrices en matière d'insultes ! Tant de créativité m'amuse et m'épate à chaque fois. Mais ce que je préfère, c'est la variété d'émotions qui animent tous ces personnages et les rendent tellement proches de nous, simples lecteurs : "Vous mordez par instinct, puis vous vous laissez mordre par votre conscience." s'entend dire Locke Lamora. (Oh oui !)
Cependant, cet opus m'a laissée un peu sur ma faim, par rapport aux deux précédents. L'intrigue politicienne ne m'a pas convaincue (ou alors, c'est mon rejet progressif de la politique IRL qui a influencé mon appréciation), et je n'ai pas aimé -mais alors, vraiment pas- l'une des révélations de ce livre.
Ce qui ne m'empêchera pas d'attendre avec impatience la sortie du prochain tome des aventures des Salauds Gentilshommes, tant leur univers est fabuleux, magique, poétique, drôle et émouvant -et si profondément humain. Je les aime !
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En résumé : J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui permet de retrouver avec plaisir Jean et Locke et nous replonger dans une de leurs aventures. L'auteur nous offre deux intrigues, entre passé et présent, qui s'alternent de façon efficace, jouant sur les rebondissements et les surprises et happant le lecteur dès les premières pages malgré que le début prenne un peu son temps. L'univers continu à se développer au fil des pages de façon cohérente et se révèle toujours aussi fascinant à découvrir. Concernant les personnages ils sont toujours aussi soignés et entrainants, bien portés par des dialogues savoureux et on découvre enfin avec grand plaisir Sabetha. Un tome qui, par contre, fait la part belle à deux révélations sur le passé de Locke, mettant un peu moins en avant le côté « arnaque », ce qui pourrait peut-être en rebuter certains qui ne seraient pas intéressé sur le nébuleux passé de notre héros. Il y a bien quelques légères longueurs et une des révélation m'a parue amenée de façon bancale, mais vite oublié devant la qualité du roman, le tout porté aussi par un style entrainant, soigné et vraiment efficace. J'attends maintenant avec impatience la sortie du tome 4 qui est normalement annoncé fin de l'année en VO. Je croise les doigts, car j'ai hâte de retrouver nos héros.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Six ans. C'est le temps qu'il aura fallu patienter avant d'enfin pouvoir découvrir la suite du chef d'oeuvre de Scott Lynch mettant en scène une bande de voleurs ambitieux dans un univers de fantasy extrêmement travaillé. Et encore une fois quel plaisir ! Avec ce troisième tome des « Salauds Gentilshommes », l'auteur nous prouve qu'il n'a rien perdu de sa verve ni de son talent, et que son imagination est toujours aussi fertile. Après Camorr et Tal Verrar, c'est à Karthain, cité abritant les redoutables Mages Esclaves, que nos deux compères sont invités à exercer leurs multiples talents dans le but de faire gagner les élections à un parti qui n'a connu que la défaite depuis dix ans. L'avantage, c'est que tous les coups sont permis : vol, tricherie, corruption, espionnage..., bref, de quoi laisser à nos deux héros une sacrée marge de manoeuvre. le problème, c'est que leur adversaire chargé de faire gagner le parti opposé se trouve être un ancien membre de leur petite bande de voleur et le grand amour perdu de Locke : la fameuse Sabetha.

Si le deuxième volume des aventures de Locke Lamora mettait essentiellement l'accent sur le personnage de Jean Tannen et sur son indéfectible amitié avec le héros, c'est cette fois sur la jeune femme que se focalise l'intrigue. Un personnage dont on entend parler depuis le tout premier tome sans l'avoir jamais entraperçu jusqu'à présent. Alors le résultat est-il a la hauteur des attentes des lecteurs ? En ce qui me concerne la réponse est oui : Sabetha est un personnage au moins aussi complexe que Locke, toute aussi intelligente, et peut-être un peu plus retorse. Comme dans les tomes précédents, on alterne en fonction des chapitres entre le présent consacré aux élections à Karthain, et le passé du héros qui nous permet d'en apprendre davantage sur la naissance de sa relation avec la jeune femme. Jean se fait ainsi un peu plus discret ici et c'est un peu dommage car il s'agit d'un personnage auquel l'auteur avait su donner une véritable épaisseur dans le tome précédent.

Outre le soin apporté à la psychologie de ses personnages, on retrouve ici toutes les qualités qui font des romans de Scott Lynch de purs bonheurs de lecture. Les décors sont encore une fois surprenants, qu'il s'agisse du lac des joyaux ou de la Cour de Poussière, et l'auteur a à nouveau fait le choix de nous dévoiler dans les moindres détails l'une des professions qui occupe une place privilégiée dans son univers. Après le monde de la piraterie, c'est celui du théâtre que l'on découvre avec autant de plaisir et d'intérêt : l'organisation d'une troupe, les répétitions et la répartition des rôles, le répertoire de pièces à disposition des acteurs, le déroulement de la représentation... Mais le plus gros point fort de Scott Lynch réside surtout dans la qualité de ses dialogues. Dès les premières pages on retrouve cette gouaille, cette irrévérence et cet humour qui, personnellement, m'avaient beaucoup manquée et qui nous plaquent immanquablement un sourire satisfait sur le visage tout au long de la lecture.

Pari réussi pour Scott Lynch qui nous offre avec « La République des voleurs » un troisième tome aussi réussi que les précédents, bien que les enjeux soient cette fois un peu moins importants que précédemment pour nos deux héros. Ne reste maintenant plus qu'à se montrer patient avant de pouvoir découvrir la suite, même si l'auteur a d'ores et déjà déclaré que le quatrième volume était déjà en cours d'écriture et qu'il devrait par conséquent très bientôt trouver le chemin de nos librairies.
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Après le fiasco lamentable de leur dernière arnaque à Tal Verrar, Locke Lamora et Jean Tannen, les deux derniers membres de l'association des Salauds Gentilshommes sont de nouveau en fuite et tous deux sont d'une humeur de chien. Jean est furieux contre Locke car celui-ci s'obstine à agoniser sans rien faire pour sauver sa peau et Locke est très mécontent contre Jean qui l'empêche de crever tranquillement dans son coin. Heureusement pour les deux compères, une alternative s'offre à eux quand les Mages Esclaves de la cité de Karthain leur proposent une mission : truquer les élections de la ville pour faire gagner un parti qui n'a fait qu'accumuler les défaites depuis des décennies.

Cette proposition s'accompagne d'une bonne et d'une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c'est que leurs employeurs sont en mesure de délivrer Locke du poison qui le ronge ; la mauvaise, c'est que la défense du parti adverse sera assurée par Sabetha, ancienne membre des Salauds Gentilshommes, ainsi que premier et unique amour de Locke. Pour la première fois de leur vie d'escrocs professionnels, Locke et Jean vont devoir se frotter au monde de la politique, un monde qui – et ils le découvriront bien assez vite – n'a rien à envier à celui de la pègre en matière de chausse-trapes et de coups de pieds dans les roubignoles (métaphoriques ou pas). Surtout quand cette politique est orchestrée par les très inquiétants et très dissimulateurs Mages de Karthain...

Ma lecture des deux premiers tomes du cycle des « Salauds Gentilshommes » commence tellement à dater qu'il m'a fallu un petit moment pour me remettre dans le bain en débutant ce nouvel opus. Les premiers temps de cafouillage passés – Bon sang, c'est qui déjà, lui ? Mais de quoi ils parlent ? Les Mages Esclaves ? Quels Mages Esclaves ? – le reste n'a été qu'une intense et prolongée partie de plaisir ! Bien que moins active et aventureuse que dans les tomes précédents, l'intrigue est toujours menée tambour battant, entraînant avec elle son lot de révélations surprenantes et de retournements de situation. Les anciens personnages ne cessent de s'approfondir et des petits nouveaux tout aussi charismatiques viennent s'ajouter à la cavalcade, notamment la dulcinée de Locke, Sabetha, une emmerdeuse confirmée comme on a rarement l'occasion d'en croiser, mais si charmante avec cela... Il faut également saluer l'épatant talent de dialoguiste de Scott Lynch et, surtout, sa virtuosité dans le domaine de la vulgarité : certaines insultes sont si drôles et si bien trouvées que j'ai dû me retenir de sortir mon petit carnet pour les noter aussitôt. On ne sait jamais quand on pourra avoir besoin d'une bonne vacherie à balancer à son prochain.

« Les Salauds Gentilshommes », ce n'est pas de la grande littérature, on est bien d'accord, mais c'est tout de même un cycle de fantasy particulièrement bien troussé, drôle, imaginatif, trépidant, allègre, avec des petites pointes dramatiques ça et là et des personnages principaux si sympathiques que l'on a l'impression d'abandonner des vieux potes à chaque fois que l'on achève un nouveau volume. Oserais-je le confesser ? J'ai très envie maintenant de me refaire les deux premiers tomes pour rafraîchir mes souvenirs et parfaire mon vocabulaire en matière de jurons. Mais ce ne serait vraiment pas très raisonnable, n'est-ce-pas ?
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Dans ce troisième volume des salauds gentilshommes, nos compères vont se retrouver à Karthain, contraints de devoir composer avec les exigences des mages esclaves afin de tenter de sauver l'un d'entre eux, laissé dans une situation critique au dénouement Des horizons rouge sang.

La république des voleurs ressemble ici davantage au premier volume, Les mensonges de Locke Lamora, avec les fenêtres ouvertes sur le passé et une intrigue plus resserrée. le théâtre remplacera ici le monde des truands, de la pègre et celui de la voile et des pirates, dont une grande partie de l'intrigue. Celle-ci offrira à Scott Lynch l'idée d'écrire une tragédie et de placer ses personnages dans une pièce de théâtre.

L'idée est originale car elle permet de réunir l'ensemble de la bande, même si leur rassemblement à lieu dans le passé et sous d'autres cieux que ceux de Camorr. Voici l'opportunité de vivre des expériences qui vont se révéler plus dangereuses que prévu !

La partie contemporaine de l'intrigue offrira un affrontement entre certains membres de la bande sur fond d'élections… Nous nous retrouvons avec des jeunes gens bien décidés à tenter un nombre plutôt impressionnant de coups fourrés pour arriver à leurs fins.

L'ensemble est plutôt sympathique. le style de l'auteur, très bien retranscrit grâce à l'excellence du travail de traduction, tiendra le lecteur en haleine. Mais hélas il faut bien reconnaître que de nombreux défauts viennent gâcher le plaisir.

Comme de coutume, le roman est long (pas loin de 700 pages en grand format) et une partie non négligeable de l'intrigue est occupée par les intrigues amoureuses de deux membres de la bande, au passé et au présent. L'ensemble prendra la forme d'un jeu du chat et de la souris (ou du je t'aime, moi non plus) qui lasse très rapidement. La place prise relaye un certain nombre de personnages dont l'ombre (Jean, les Sanza) ou dans l'oubli (Chains).

Le scénario principal manque également d'ambition. Certes, le temps est bien rempli, nos compères sont bien occupés à se créer des problèmes, mais tout cela manque de perspective. L'explication sera donnée en fin de volume, elle parait crédible, mais elle n'en reste pas moins pénalisante.
Tout ce chemin pour en arriver là… la déception reste bien présente malgré un voyage littéraire marqué par de nombreux points de vue sympathiques.

Voici une lecture addictive, qu'il est impossible de lâcher en court de route, malgré un dénouement qui n'étonnera personne et qui ouvre une perspective qui semble, à première vue, commode et un brin télescopée… Si La république des voleurs n'est pas le meilleur roman de la série, il réserve néanmoins de très bons moments !
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Il y a plusieurs années, quand j'avais lu le tome 2 des Salauds Gentilshommes,Des Horizons Rouge Sang, je n'espérais plus qu"une chose: la sortie du tome 3 ! Et puis à force de vérifier toutes les semaines s'il s'annonçait, ça a fini par me sortir de l'esprit, quand un jour, complètement par hasard, posé sur la table des nouveautés à la bibliothèque...
Comprenez que je me sois jetée dessus avec l'enthousiasme du voyageur perdu débarquant dans une oasis, trépidante d'enthousiasme. E j'avais bien raison d'être enthousiaste: Locke et Jean m'ont salué dès l'entrée du livre comme deux vieux amis, toujours plein de verve et malice, m'ont fait découvrir une nouvelle citée de leur monde, Karthain, et malgré les années depuis les tomes précédents, j'ai éprouvé le même plaisir à dévorer celui-ci.
Il est complètement évident qu'il faut avoir lu les deux tomes précédents pour comprendre quelque chose à celui ci: bien que le thème principal du roman tienne en lui même, à savoir la mission de truquer des élections que les deux Salauds Gentilshommes acceptent, il n'en reste pas moins qu'ils sont englués dans leur passé, même en ayant changé de ville, portant les stigmates des morts de leurs amis dans le tome 1, par exemple, ou leurs relations complexes avec les Mages Esclaves après qu'ils se soient vengé de l'un deux...
Je ne peux que vous encourager donc à entamer Les mensonges de Locke Lamora, premier de cette série et vous promettre que la verve de l'auteur ne se tarit pas au cours de la série, pleine de rebondissements, d'humour, d'un subtil mélange de gouaille et de panache, de coups de théâtre, de personnages pittoresques au sein d'un univers riche et totalement fascinant.

Les salauds gentilshommes est décidément l'une de mes séries de fantasy préféré , n'hésitez pas!

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Après avoir ADORE les deux premiers tomes, je me suis jetée sans attendre sur le troisième volet de la saga des Salauds gentilshommes en étant certaine que j'allais l'aimer aussi inconditionnellement que les deux autres.
Et bien, je l'ai aimé, oui, mais pas autant que je l'aurais voulu. Ca a été un réel plaisir de suivre Jean (ahhh, Jean) et Locke dans cette nouvelle aventure, de faire la connaissance de Sabetha et de retrouver, à travers le temps, Calo et Galdo, mais, dans l'ensemble, ce tome me laisse surtout une impression de remplissage.
Le flash-back, avec des pages et des pages de dialogues de la pièce de théâtre que les héros jouent mais qui n'a, finalement, pas d'autre intérêt que de raconter les début de l'histoire d'amour de Locke et Sabetha. Histoire que j'ai trouvée très 'naïve' comparativement à ce qui se raconte dans l'histoire de fond. Je comprends que c'est parce que les personnages sont des ados mais le public cible étant plutôt adulte, on s'attendrait, vu la violence de certaines scènes, à quelque chose de moins puéril...
Et pour ce qui est de l'histoire principale, si elle se lit avec plaisir, n'a pas réussi à me convaincre et à m'emporter...oserais-je le dire...je me suis même un peu ennuyée.
Je reste aussi assez modérément convaincue par le final qui m'a un peu fait penser à une scène post-générique à la Marvel.
Bref, ces récriminations faites, je n'ai tout de même pas passé un mauvais moment et même si ce tome est, pour moi, en dessous des autres de la série, il reste tout de même bien meilleurs que des tas d'autres romans de fantasy et je retrouverai Locke et Jean avec plaisir dans leurs prochaines aventures... si Scott Lynch daigne un jour nous les offrir.
D'ici là, vous me manquerez, les gars.
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