AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Verteflamme


Ce poète écossais du 20e siècle, de langue d'expression scots (plus rarement anglais), à la fois communiste et nationaliste écossais (un cumul difficile), nous livre ici l'omnitude, dans une poésie "en haillons". Un exemple ?

Mais les brassées de saules dans la brousse du champ
Sont aussi tordues que le coeur du diable

J'ai aussi beaucoup apprécié le trou qui nargue le ciel (disant être aussi profond que le ciel est haut). Beaucoup de trouvailles langagières, d'effet "oral" avec une parole un peu rude, mélange de sophistication et de vulgarité peu descriptible.

Je tiens aussi à saluer le travail du traducteur, Patrick Reumaux , tant pour la mise en contexte et analyse du début que pour sa traduction (original à gauche et traduction à droite) qui rend justice au texte.
C'est une poésie étrange, directe, accessible. A la fin, quelques fragments de prose qui m'ont un peu moins plu que les vers -- dans le sens où les vers de MacDiarmid ont quelque chose d'extraordinaire.

Je remercie Babelio et la maison d'édition pour cette opération masse critique littérature.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}