Quand Eden est au lycée, sa mère, Tara, a fait la connaissance d'un jeune écrivain séduisant lors d'une séance de signature dans la librairie où elle travaillait. Pour Flynn Darby, elle a sacrifié sa famille, entraînant une kyrielle de conséquences. Eden n'a pas pu suivre les études qu'elle souhaitait, son père ayant des difficultés financières et de santé suite au divorce, et elle se retrouve employée dans une petite boîte d'édition. de son côté, Tara s'est remariée avec Flynn, dont elle a eu un enfant, hélas atteint d'une maladie génétique lourde. Eden n'a jamais pardonné à sa mère, et lorsque celle-ci lui envoie un message disant qu'elle souhaiterait lui parler, Eden lui répond froidement qu'elle préfère regarder le match de foot à la télé.
Dommage, parce que le lendemain elle apprend que Tara et le petit Jeremy, quatre ans, sont morts, intoxiqués au monoxyde de carbone dans leur maison, en l'absence de Flynn. La police parle d'un meurtre-suicide, et tout concorde à accréditer cette hypothèse. Eden se rend aux funérailles de sa mère et son demi-frère, où Flynn se fait remarquer en arrivant ivre et en retard... Ce n'est pas ça qui va lui attirer la sympathie d'Eden ! Mais contre son gré, elle va être contrainte de côtoyer l'écrivain par la suite, pour des raisons professionnelles. Elle en profitera pour essayer de comprendre ce qui a pu amener Tara à commettre ce geste fatal.
J'aime bien
Patricia Mc Donald, j'ai lu sept ou huit de ses romans, plutôt orientés suspens ou psychologiques que polars. Je les rangerais dans les lectures de divertissement, sans prétention, écriture simple mais agréable, sans plus. Je lis ce genre de roman entre deux ouvrages plus sombres ou plus exigeants, quand j'ai juste envie de ne pas me prendre la tête, enfin vous avez saisi l'idée. Bonne surprise avec la fin, que je n'attendais pas. Pas trop d'enquête policière, la thèse de départ semblant évidente à tout le monde sauf à Eden. le personnage de Flynn Darby est un peu caricatural (jusqu'à son nom !), mais ça ne m'a pas trop gênée.
Bref, je n'ai pas spécialement de bémols, c'est juste que ce n'est pas une lecture transcendante ou mémorable, mais on ne peut pas demander ça à tous les livres quand on en lit entre 120 et 150 par an !