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Critique de Vermeer


Essai écrit par un conseiller de Laurent de Médicis. le terme machiavélisme est tellement utilisé qu'il est intéressant de le lire pour savoir ce qu'il recouvre. Traité de réalisme politique et de psychologie.
La partie sur les conquêtes des Etats voisins est peut-être un peu moins pertinente (quoique...) mais le reste fait de psychologie et de conseils politiques reste valable.
Le prince doit être cynique, réaliste, avoir "la ruse du renard et la force du lion", se faire aimer du peuple (au moins s'en faire craindre mais surtout pas en être haï) et se méfier des Grands dont il doit pourtant se concilier une partie. Peu importe ce qu'il est, ce qu'il paraît est plus important. Il ne doit pas hésiter à commettre des crimes si nécessaire mais mieux vaut les perpétrer en une seule fois car le peuple oublie. En revanche, le bien doit être fait en plusieurs fois. La fin justifie les moyens. Inutile et même néfaste de se prévaloir d'une quelconque morale politique ou religieuse. Il faut savoir être dissimulateur car l'essentiel est ne pas se faire haïr du peuple pour conserver le pouvoir. L'essentiel est néanmoins l'intérêt de l'Etat qui se confond avec celui du Prince.
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