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Critique de RomansNoirsEtPlus


Même si j'ai moins aimé ce récit que le précédent de l'auteure britannique, en revanche j'ai retrouvé avec plaisir les deux personnages principaux qui ont égayé «Dernière fête» : la galloise Fiona Jordan et l'anglais Léo Brady.
Maintenant le fil rouge des deux tourtereaux qui se cherchent et finiront peut-être par se réunir, l'histoire se déroule quasiment dans les mêmes lieux que le précédent roman, à quelques encablures près et avec un peu plus d'altitude. L'auteure nous fait pénétrer l'envers du décor d'un jeu télévisé de télé-réalité qui a trouvé dans une grande ferme un terrain propice pour départager les différents candidats.
« Exposure » produit et dirigé sur place par Miles Young va contacter la police locale, représentée par Fiona Jordan- pour une histoire d'ossements suspects retrouvés sur le terrain. Mais bientôt c'est une affaire plus grave qui va accaparer les enquêteurs : la disparition inquiétante d'un candidat puis l'assassinat de l'un des membres qui gère le programme de télé-réalité. du fil à retordre pour l'équipe policière Anglo-galloise réunit par les circonstances d'autant que les suspects sont nombreux et ont pour la plupart un mobile pour avoir tué leur victime.


Outre les investigations policières et les nombreux rebondissements de l'histoire, l'intérêt du roman vient du décorticage méthodique - pour le bien de l'enquête - du concept de télé-réalité « Exposure». Un jeu de survie qui va en fait se transformer en concept beaucoup plus malsain pour les candidats et leurs secrets cachés. de quoi apporter quelques mobiles au futur meurtrier…
Les policiers vont également découvrir tous les rouages de la production pour travestir la réalité des tournages.
Le petit plus qui fait que l'on a envie de suivre cette autrice dans le temps, c'est cette belle dose d'humour permanent que l'on retrouve tout au long du roman. Et qui de mieux pour apporter ce zeste de légèreté dans ce polar qui tient parfaitement son rang, qu'un énorme chien qu'a eu la bonne idée d'adopter Fiona ? Dave est effectivement omniprésent, la gueule perpétuellement remplie de bave, rempli d'affection envers ses compagnons humains qui vont avec une certaine déconvenue découvrir son haleine de fennec et ses flatulences à répétition.
La petite déception vient pour ma part de quelques moments qui manquent de souffle et cassent ainsi le rythme du livre.
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