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Critique de Fortuna


Parme c'est la couleur que prend le ciel quand le soleil couchant plonge derrière les montagnes bas alpines. C'est aussi la couleur de la robe que portait dans son souvenir le dernier amour de Laviolette quand il l'avait rencontrée, quatorze ans auparavant, dans les ruelles de la petite ville de Lurs...Mais maintenant elle l'a quitté, il a 75 ans et rumine tristement ses souvenirs, tapi au fond de son malheur.

De Piegut, son village natal, à Sisteron, ce dernier roman, cette dernière enquête d'un commissaire à la retraite, parvenu au bout de sa vie, est aussi un pélerinage à travers la région des Alpes de Haute-Provence, une remémoration de ses enquêtes précédentes, une évocation de ses amours passionnées avec Lemda, sa dernière conquête...

Quand le juge Chabrand était venu le trouver pour lui soumettre ses interrogations à propos du meurtre d'un tueur de cochon, il n'avait manifesté que peu d'intérêt. Mais quand quelques mois plus tard un deuxième puis un troisième tueur de cochons sont à leur tour assassinés, il repart en campagne. A chaque fois le crime est déguisé en accident mais signé par une page d'agenda attachée au cadavre, portant le nom de la victime, une appréciation toute féminine de sa personne et le nom d'artistes...dont l'un, sur le point de se souvenir, est parti en cendres avec sa maison.

Laviolette va trainer sa carcasse encore solide, ses regrets, son chagrin, pour finalement retrouver le coupable et passer avec lui un ultime pacte...Oui, le parme, couleur du demi-deuil, nuance de violet clair, convient bien à Laviolette.
Un roman très nostalgique qui clôt la série du célèbre commissaire.
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