Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Ce livre, trouvé en boîte a livres, n'avait pas de résumé ( je n'en lis que les 4 premiers mots de toute façon) ni d'illustration de couverture.
Je ne sais donc pas pourquoi je me suis laissée tenter.
Je ne suis pas conquise. L'histoire traîne un peu sur cet amour contrarié.
Une fois passé le premier tiers du livre, on comprend qu'il se passe quelque chose. Et on veut savoir le fin mot de ce mystère.
Alors j'avoue avoir sauté beaucoup de lignes (pages?) pour savoir pourquoi Florence a choisi un autre homme que Thierry son amour d'enfance.
Si l'on ressent un petit "Haaaaaan" a la découverte du pourquoi du comment, l'on est malgré tout pas vraiment transcendé.
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Même ceux qui, par snobisme ou respect humain, n’en conviendront jamais, éprouvent
en pénétrant dans les pièces nues, blanchies à la chaux qu’habitèrent le couple
célèbre durant un hiver, une émotion subtile.Carces lieux gardent malgré les ans un charme mélancolique. Rien ne peut effacerle souvenir du jeune musicien qui composa sur ce piano maillorquin, aux notes
grêles, ces Préludes aux accents divins qu’on applaudit toujours dans lesconcerts du monde entier.
Lesquatre amis étaient seuls par un bienheureux hasard quand ils pénétrèrent dans le salon où travaillait Chopin. Ils parlaient bas, instinctivement, comme s’ils
craignaient de déranger le génie créateur.
Qui pourra croire que je suis malheureuse ? Interrogez cinquante femmes et les trois quarts vous diront que Florence Christopoulos est une créature
comblée. J’ai des robes, des fourrures, à ne savoir qu’en faire et je ne connais même pas tous mes bijoux car ils dorment pour la plupart dans le coffre d’une banque. Malheureuse ? moi ? Allons donc ! je ne puis l’être puisque l’un des hommes les plus riches du monde m’a garanti le bonheur par contrat.
Tout aurait été simplifié si Florence s’était jetée dès la première minute dans les bras de Thierry, s’il avait pu satisfaire cette envie dévorante de la serrer contre son cœur et de baiser ce
doux visage retrouvé.
Mais cela était impossible et défendu.
Florence était la femme d’un autre, et même méprisé, haï, repoussé Maxime Christopoulos
restait le mari, le maître de cette femme qui marchait à ses côtés, silencieuse et inquiète.
Les arbres ont grandi, les fleurs sont mortes et d’autres les ont remplacées.
Mais les collines étaient déjà là et peut-être cette vieille maison dont vous apercevez le toit roux était-elle à la même place. Les hommes passent, Florence, l’évolution de la nature est plus lente.
Oh ! mon Dieu, pourquoi toujours revenir sur le passé ? Personne au monde n’avait le pouvoir d’effacer ce qui avait été. Elle avait juré d’être la femme de cet homme qu’elle redoutait et méprisait tout à la fois et elle devait lui être fidèle, quoi qu’il puisse lui en coûter.