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Critique de cecilit


Je suis de retour de Los Angeles où j'ai passé 15 jours auprès de malfrats, de starlettes et de monstres sacrés (Hedy Lamarr, Errol Flynn, Robert Mitchum, Clark Gable..). Non, je ne divague pas, j'y étais ! J'y étais vraiment. Si vous voulez, vous aussi, vous téléporter à Hollywood, en 1953, lisez ce bouquin, le voyage dans le temps est assuré.
Plus sérieusement, Dominique Maisons a écrit là un super polar noir, très noir dans les coulisses pas très reluisantes d'Hollywood. Entre la pègre qui tenait tout ce petit monde en laisse, les ligues de vertus, les chasseurs de cocos et le FBI, le cinéma américain de l'époque était loin d'être indépendant. Ce corsetage des moeurs et des opinions ne pouvait mener qu'à l'excès en coulisses. Merveilleux terrain de jeu pour Dominique Maisons pour nous broder une intrigue digne de ce panier de crabes. Ça s'espionne, ça se vole, ça se tue avec un final complètement déglingué et sanguinolent.
On sent l'amoureux fou de cinéma qu'est Dominique Maisons et l'énorme travail de documentation que l'écriture de ce roman a dû nécessiter, ce qui n'alourdit absolument pas le rythme et l'intrigue, bien au contraire.
J'ai découvert des personnages réels absolument hallucinants (Audie Murphy, le soldat héros devenu acteur, Tallulah Bankhead, Ona Munson, Alla Nazimova) et les personnages fictifs ne sont pas en reste.
Et au milieu de tout ce linge sale, la star inconditionnelle, Hedy Lamarr, avant-gardiste et surdouée, #MeToo avant toutes les #MeToo, véritable héroïne de ce chouette polar. A lire.
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