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Citations sur La malédiction du Norfolk (106)

Qu'un homme mange le sel d'un autre et, leurs âmes à jamais liées l'une à l'autre, ils se devront protection mutuelle. Qu'un serment prêté sur le sel s'avère faux, et son auteur est certain de mourir. Une prière faite à côté d'un peu de sel sera exaucée.
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“Celui dont les testicules ont été écrasés n’entrera point en l’assemblée de l'Eternel." Les eunuques sont contre nature. Une abomination. Il avait été blessé au nom de Dieu, et en raison même de cette blessure, se trouvait relégué hors de Sa vue.
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— Semez ce que vous aimeriez récolter. Faites à autrui ce que vous aimeriez qu’il vous fasse.
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Les mortels sont d'étranges creature; ils s'accrochent à la vie meme quand elle n'est pour eux que souffrance et Malheur, et pourtant ils sont prêts à la gaspiller pour une mort, une idée, voire un étendard
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On vous a sans doute fait accroire que les mandragores hurlent quand on les arrache à la terre. Ce n’est pas entièrement vrai. Il y a bien un cri, long et déchirant, qui peut conduire un homme à se détruire lui-même, simplement pour échapper à la torture que lui inflige ce hurlement. Mais ce n’est pas nous, les mandragores, qui crions ; c’est notre mère, la terre.
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Le fait que les hommes ejaculent quand ils sont dans les affres de l'agonie reste un mystere.Peut-etre la mort est-elle en fait l'accomplissement supreme de la vie ou peut-etre n'est-ce la que le dernier acte d'un corps aspirant a transmettre une vie qui se poursuivra alors meme que la sienne retourne au neant.Pour ma part,j'aime a croire que c'est le l'ultime defi des hommes a l'adresse de leurs bourreaux,le seul geste obscene qui leur soit permis puisqu'ils ont les mains liees dans le dos
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La chaumière de la magicienne était la dernière du village, nichée au milieu des arbres, contre un vieux chêne. De fait, on aurait pu dire que c’était le chêne qui lui servait de maison, car une grande branche en traversait le chaume et étayait le toit. (...)
Elle était située à distance respectable des autres habitations, car, bien que la terre fût rare, les gens rechignaient à s’installer dans le voisinage immédiat. C’était peut-être une guérisseuse, mais que pouvait-il vous arriver, se demandaient les villageois, si par accident vous veniez à contrarier une femme comme elle ? Imaginez que vos poules s’égarent sur son terrain et saccagent ses semis ou que vos enfants aillent casser ses pots en jouant ? Tout autre villageois se mettrait en colère et demanderait réparation, peut-être même vous casserait-il quelques pots en guise de représailles. Mais qui sait de quoi est capable la magie noire d’une sorcière qui vous a pris en aversion et vous a jeté le mauvais œil ?

L'invocation
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Il y avait d'autres seins ronds et moelleux offerts à la vue, comme ces tartes à la crème couronnées de cerises en guise de tétons, qui côtoyaient des pâtés en croûte d'oie aux allures de pénis d'où jaillissaient un jus riche et épais quand on mordait dedans.
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Elle allait mourir. Elle le savait et pourtant la chose lui semblait impossible. Elle n’arrivait pas à se convaincre de cette réalité. Dans quelques heures à peine, elle serait morte, expédiée dans l’autre monde, et que se passerait-il alors ? Des tourments et des tortures sans fin, comme on en voyait représentés sur le mur de l’église : des hommes et des femmes précipités dans les flammes, plongés dans des chaudrons d’eau bouillante, leurs membres arrachés ou transpercés par des couteaux. La terreur la prit à la gorge. Non, non, elle était incapable de supporter de telles images ; il fallait qu’elle les chasse de son esprit.

Châtiments
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« Qu’avons-nous fait, Raffaele ? De quel terrible fardeau avons-nous chargé les épaules de cette pauvre enfant, Elena ? Je veux savoir ce qu’avait fait mon fils. J’en ai le droit. » (...)
Comment aurait-il pu lui dire ce qu’elle voulait savoir ? La vérité la détruirait. Si elle l’apprenait, elle aussi aurait à porter ce fardeau jusqu’à l’heure de sa mort. La connaissance du péché dévore l’âme aussi sûrement que le péché lui-même. Il ne supporterait pas que son amour et son respect pour Gerard fussent ébranlés ne serait-ce qu’un instant. Elle devait continuer à croire que son fils était un homme bon et honorable, comme, en vérité, il l’était, et comme, à présent, il le resterait à jamais.

L'élue
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