C'est un tout petit roman méconnu de
Makine. C'est un petit roman mais qui a valeur de témoignage . Et cette confession pourrait avoir sa place dans "La fin de l'homme rouge" de
Svetlana Alexiévitch... sauf que c'est un roman: c'est de la littérature; et de la meilleure. On en tirerait volontiers toutes sortes de citations mais le livre est tellement court, presque une nouvelle, qu'on aurait tôt fait de tout recopier. Tout y est pour comprendre le processus du désenchantement, la prise de conscience de ce qui faisait illusion dans le "soviétisme".
C'est du
Makine à son meilleur et je m'étonne que ce roman n'ait pas fait l'objet de critiques et de citations sur ce site. Et même si la dernière page reste un peu mystérieuse pour moi, je mets sans hésitation quatre étoiles pour l'ensemble du roman.
Commenter  J’apprécie         101