C'était sa colère qui la faisait tenir debout, sa colère qui écartait la nourriture de son esprit. Son esprit. Une chose qu'elle avait appris à mépriser, comme le goût poussiéreux qui flottait dans sa bouche.
« C'était l'avantage du désir. Canaliser l'esprit. Éliminer toute pensée extérieure. Plus le désir était grand, plus l'esprit s'allégeait. Elle aurait aimé vivre ainsi. Peut-être est-ce de cette manière qu'elle s'en sortirait. En vivant au gré de ses désirs. En ne désirant que ce qu'elle pouvait obtenir. »