Le dieu qui bat dans nos poitrines ne connait pas, sur notre terre, le repos du septième jour. Toute conquête se refait chaque jour,ou bien s'écroule. Le néant ronge. Il faut veiller.
Je ne suis ni triste ni joyeux, je respire.
C’est une loi éternelle qui veut que tout ce que l’homme commence il doit le finir, sinon l’âme reste bloquée entre deux mondes.
Mon cœur se dilate d’une sensation nouvelle de liberté et de vérité au moment où je me trouve enfermé dans un cloaque infâme avec pour seule issue la menace de toutes les flammes de l’enfer.
Mon âme a du mal à se rappeler son origine dans cette purulence et cette merde.
Je préfère me manger la langue plutôt que de finir sur un tas de fagots !