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Critique de Marti94


Je suis réconciliée avec Léo Malet avec la lecture de "Fièvre au Marais", troisième roman policier de la série des Nouveaux Mystères de Paris.
Comme son titre l'indique il nous emmène dans le 3eme arrondissement, quartier du Marais.
Nous sommes dans les années 50 et fauché, Nestor Burma va voir un prêteur sur gages nommé Cabirol, dans son appartement de la rue des Francs-Bourgeois où il vivait. Je dis vivait car il le trouve raide mort après avoir croisé dans l'escalier une belle blonde quelque peu troublée.
Evidemment, l'occasion va se présenter et il retrouve la belle Odette aux chaussures en peau de serpent. Son chemin va aussi croiser celui d'un certain Maurice badou qui a trouvé le corps du défunt et sur lequel il va enquêter. Il apprendra que ce dernier recherche un trésor et c'est le prétexte, pour Léo Malet, de faire une petite leçon d'histoire avec la description de ce quartier ancien.
Nous apprenons qu'à l'angle de la rue des Francs-Bourgeois et de la rue Vieille-du-Temple, se trouvait la tour Barbette, résidence d'isabeau de Bavière, d'où le Duc d'Orléans sortait lorsqu'il fut assassiné par les hommes de Jean-sans-peur. Il évoque aussi les hôtels particuliers typiques du quartier et les fonderies qui existaient à l'époque où il y avait encore des activités industrielles à Paris.
Et puis, les morts vont se suivre sans se ressembler et même Nestor Burma va liquider un agresseur, ce qui est une particularité de "Fièvre au Marais" (en général, il se contente de trouver les cadavres et de prendre des coups sur la tête). Cela ne va pas l'empêcher de mettre le mystère knock-out.


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