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Critique de Totophe17


Nouvelle enquête du célèbre Nestor Burma, adaptée des polards de Léo Malet par Barral s'inspirant de l'univers de Tardi.

Burma est plongé dans le monde du 7ème art mais aussi dans celui de la drogue. Une actrice, à la gloire passée, fait un retour remarqué dans un film et après une première pleine de promesses, est retrouvée morte chez elle, dans une situation laissant présager un suicide par consommation abusive de drogue.

Burma va être confronté à la partie sombre et opaque du 7ème art, avec ses ramifications avec la pègre. Il va découvrir les guerres intestines entre producteurs pour s'arracher telle ou telle vedette ou pour détruire une carrière voire plus si affinités.

Burla est aussi confronté au monde des starlettes prêtes à tout pour percer, avoir leur place parmi les étoiles, n'hésitant pas à payer de leur personne.

Le scénario est bien huilé, l'intrigue bien menée, le découpage des cènes est pertinent. La mise en couleurs réhausse le ton de l'histoire et les dialogues sont dans la veine cde Malet. On plonge dans l'atmosphère des films policiers des années 50, 60.

L'auteur pousse même le vice jusqu'à certains clins d'oeil :
- allusion à "A bout de souffle" de Godard avec une vue de Belmondo au bras de Jean Seberg
- un maitre d'hôtel est le portrait craché de Robert Dalban, une des gueules du cinéma de cette époque
- un homme de confiance d'un producteur ressemble étrangement à Jean Constantin et est tout aussi taciturne que cet acteur
- il me semble avoir reconnu Henri Verneuil au détour de deux ou trois cases

N'ayant pas la prétention de tous les avoir identifiés, il n'est pas impossible que d'autres références m'aient échappé. Toutes mes excuses par avance.

Le journaliste Jules Rabastens m'a intrigué. Je lui ai trouvé une ressemblance avec Charles Hippolyte Constant, égyptologue dans l'oeuvre de Pierre Wininger, "La pyramide oubliée" mais c'est peut-être uniquement parce que je viens lire 2 albums de cette auteurs des années 80, contemporain de Tardi.
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