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Critique de GabrielKevlec
Jeanne Malysa écrit "La nuit est témoin d'une alchimie entre les deux amants qui sans se chercher, se sont sont trouvés."
Cette phrase résume à elle seule la puissance de ce livre. Des mots simples, légers comme des plumes, agencés de telle sorte à leur donner plus qu'un sens, plus qu'un rythme : un écho. Les deux amants deviennent l'autrice et le lecteur. Ils ne se sont pas cherchés, mais au fil des lettres de l'alphabet, ils se trouvent, se reconnaissent, se comprennent. L'amour filtre entre les stores des phrases, comme la lumière du jour qui se lève, et révèle dans la poitrine de celui qui tourne les pages une fureur délicate, une douceur brutale : l'envie.
Chaque nouvelle est décoction d'envie. Les rencontres s'enchaînent, et les coeurs s'ouvrent, et les corps ploient, et l'érotisme se fait art, du premier au septième. Jeanne Malysa maîtrise la langue comme d'autres leurs pinceaux ou leurs instruments. On lit, et on entend le chuintement des peaux, et on voit les coups d'oeil furtifs, on goûte les saveurs de cyprine et de sève, on entend les râles et les soupirs, on ressent la caresse des mots et des personnages. Dans tous les sens est écrit avec tous les sens, chaque nouvelle donne envie d'un roman, et c'est là que réside le talent : les phrases font plus que raconter l'envie, elles le créent, et recèlent tant de choses encore : l'attirance, le désir, la compassion, la compréhension de l'autre. Tout ces fils invisibles qui se tissent entre des amants ou des inconnus et qui font du monde un magnifique théâtre de marionnettes.
Une mention très spéciale pour la nouvelle INCONNU, ma préférée avec AMOUR : la compassion de Justine et l'émoi De Luca me resteront au coeur.
Une très belle découverte.
Avec
Bonheur
Ce
Dico
Etonnant
Frissonne
Gaillardement ;
Haussant les
Ithyphalles,
Jeanne
Kleptomanise
Les
Mots,
Nacrant
Organiquement les
Pieux
Qui
Roident ( ;-) )
Sous
Tant d'
Urgence.
Virez
Whisky et
Xanax,
Y'a le
Zéphir des endorphines qui se lève… Ne vous accrochez pas. laissez vous emporter...
Cette phrase résume à elle seule la puissance de ce livre. Des mots simples, légers comme des plumes, agencés de telle sorte à leur donner plus qu'un sens, plus qu'un rythme : un écho. Les deux amants deviennent l'autrice et le lecteur. Ils ne se sont pas cherchés, mais au fil des lettres de l'alphabet, ils se trouvent, se reconnaissent, se comprennent. L'amour filtre entre les stores des phrases, comme la lumière du jour qui se lève, et révèle dans la poitrine de celui qui tourne les pages une fureur délicate, une douceur brutale : l'envie.
Chaque nouvelle est décoction d'envie. Les rencontres s'enchaînent, et les coeurs s'ouvrent, et les corps ploient, et l'érotisme se fait art, du premier au septième. Jeanne Malysa maîtrise la langue comme d'autres leurs pinceaux ou leurs instruments. On lit, et on entend le chuintement des peaux, et on voit les coups d'oeil furtifs, on goûte les saveurs de cyprine et de sève, on entend les râles et les soupirs, on ressent la caresse des mots et des personnages. Dans tous les sens est écrit avec tous les sens, chaque nouvelle donne envie d'un roman, et c'est là que réside le talent : les phrases font plus que raconter l'envie, elles le créent, et recèlent tant de choses encore : l'attirance, le désir, la compassion, la compréhension de l'autre. Tout ces fils invisibles qui se tissent entre des amants ou des inconnus et qui font du monde un magnifique théâtre de marionnettes.
Une mention très spéciale pour la nouvelle INCONNU, ma préférée avec AMOUR : la compassion de Justine et l'émoi De Luca me resteront au coeur.
Une très belle découverte.
Avec
Bonheur
Ce
Dico
Etonnant
Frissonne
Gaillardement ;
Haussant les
Ithyphalles,
Jeanne
Kleptomanise
Les
Mots,
Nacrant
Organiquement les
Pieux
Qui
Roident ( ;-) )
Sous
Tant d'
Urgence.
Virez
Whisky et
Xanax,
Y'a le
Zéphir des endorphines qui se lève… Ne vous accrochez pas. laissez vous emporter...
