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Critique de mimipinson


« On te répète toujours qu'il ne faut pas dire des mensonges, mais sans mensonges, je serais déjà à l'orphelinat. »

Marina Mander, dans ce relativement court ouvrage, nous invite dans les méandres de la psychologie d'un enfant d'une dizaine d'année confronté à la mort de sa mère qu'il tente de cacher par tous les moyens tant il redoute de se retrouver à l'orphelinat.
Luca est un enfant sans papa, et vit avec sa mère et son chat qui prend une place non négligeable au sein de cette famille monoparentale.
Dans ce texte, Marina Mander a su redonner corps à toute la complexité de l'enfance. Les mots et la syntaxe révèlent la maturité, les fragilités, l'innocence, le côté désinvolte, et facétieux, et la spontanéité d'un enfant confronté à l'implacable, conscient, mais pas tout à fait non plus, cherchant à l fois l'esquive, l'oubli, le déni, et la vérité.
Cet enfant se pose mille et une question, parvient à faire sourire (parfois), à émouvoir (souvent). C'est surtout le naturel de son expression qui fait mal.
Donner la parole à l'enfant s'avère difficile, tant il faut trouver le ton juste, le format idéal. Sans pour autant, comme l'indique l'éditeur, lire en apnée et secoué de frisson (ce n'est pas mon genre), l'ouvrage un poil trop long à mon goût, et au final trop nébuleux, n'est pas dénué d'intérêt, et malgré les réserves, a su me captiver, mais pas, et faut-il sans désoler…, me faire frissonner.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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