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Critique de Alapagedeslivres


Avec ce récit, je suis partie sur l'île de Ouessant. Laure MANEL s'est richement documentée sur les traditions, la vie, la géographie de ce lieu isolé.

J'ai aussi suivi le fil des secrets et des mystères qui entourent la vie d'Adèle. Son père vient de s'éteindre loin de son île. Adèle est orpheline de mère depuis sa plus jeune enfance. La femme ne connaît plus les membres de sa famille, ni ses grands-parents, ni aucun des êtres qui a peuplé son passé, elle a oublié ce cadre de vie. Elle s'accorde un dernier aller sur la terre de ses origines pour percer les non-dits. Elle trouvera dans cette île sa résilience et des réponses à ses nombreuses questions qui entourent le décès étrange de sa mère.

Les personnages ne sont pas bavards. Ils sont hostiles à toute intrusion dans ce passé amer. Adèle mène un combat contre le silence.

Les chapitres sont fort nombreux (plus de 100), assez courts. La narration gagne avec ce découpage rapide : un certain dynamisme se crée.
L'auteure joue avec la chronologie des événements : quelques va-et-vient dans le passé, celui d'Adèle pour relater ses récentes découvertes et des regards sur une vie lointaine pour mieux comprendre les motivations des personnages.

Les ingrédients de cette histoire sont nombreux : Laure MANEL mêle quête personnelle et intrigue familiale, elle joue avec la romance et les caractéristiques sociales et topographiques de l'ile. Elle nous emmène dans des fausses directions mais nous révèle assez facilement le chemin que suit Adèle.

Ai-je été surprise par les révélations ?
Non, pas vraiment. L'histoire est parsemée de méandres et d'obstacles mais finalement, j'ai trouvé l'ensemble assez convenu et décelable.

Ai-je été passionnée par l'histoire ?
Je suis assez mitigée sur mon approche et sur la narration que j'ai trouvée trop explicite ou trop expliquée, peut-être pas assez prouvée parce que simplement dite, comme les sentiments énoncés, le caractère des personnages.

Entendre à haute voix ce récit n'a pas été l'expérience la plus agréable que j'ai eue. J'ai évité les haussements de sourcils et les soupirs mais ils étaient là, à l'intérieur de moi. J'ai décelé quelques phrases superflues, des dires affirmés et tout de suite quelques mots contraires ou répétés… et cela m'a gênée.

Aurais-je eu cette même impression si toute la lecture s'était déroulée dans mon esprit ?
Je ne sais pas, je n'ai pas ouvert le roman, je n'ai pas lu une ligne. Ce que j'ai pressenti dès les premières phrases écoutées, c'est que cette histoire me laisserait distante.

Ecouter un livre n'est pas aisé. Les moments d'écoute sont peu nombreux dans mon univers. Voler un moment pour mettre les écouteurs dans mes oreilles n'est pas facile… J'ai organisé des promenades sous le ciel bleu. Impossible de tenter cette expérience à la maison car j'ai toujours une personne à mes côtés. Ecouter demande aussi que je me concentre davantage. Il faut faire abstraction des stimuli visuels… limiter les obstacles auditifs (comme le bruit de la circulation…)… me concentrer et ne pas laisser d'autres pensées m'envahir comme le travail, le quotidien…

Bref. : Avec un peu plus d'intérêt, je pense que j'aurais mieux géré cette lecture.
Lien : https://alapagedeslivres.wor..
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