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Critique de Livres_ratures


L'entame du récit interpelle le lecteur de part l'invraisemblable rencontre de François et Elsa. Qui de sain d'esprit ramène une femme trouvée sur la plage chez lui, l'installe dans une chambre et l'y laisse pendant 15 jours sans prévenir ni secours ni police ? Cependant, la fiction donne raison à l'auteure et la découverte commence donc. Découverte d'un roman tout en simplicité tant dans l'écriture que dans le fond. Les protagonistes ont en effet une certaine aisance à se reconstruire, à affronter leurs peurs, à changer d'opinion, à accepter ce qui est ainsi qu'à révéler de sombres secrets. Il est vrai que, parfois, peu de mots sont nécessaires pour réveiller un sentiment/une douleur. le liseur est donc happé par certaines pensées qui pourraient être siennes. Mais l'ensemble est lisse, bien trop lisse. Il s'agit là du résultat d'une plume légère même lorsque des thèmes plus profonds sont abordés. le lecteur reste en retrait. L'émotion n'est pas au rendez-vous, l'information ayant été trop brutale et vite expédiée. Il s'en dégage néanmoins une certaine empathie dont découle la compréhension des traits de caractère des protagonistes dus à leur passé douloureux. Il est alors possible de se retrouver en eux, même s'ils restent parfois agaçants. Elsa, principalement, exaspère par sa naïveté face au sentiment amoureux.
Le roman se compose de chapitres très courts qui alternent les pensées des deux personnages centraux. L'auteure utilise alors deux styles différents : délicat pour Elsa et plus bourru/grossier pour François. Ce dernier use et abuse du mot c**, manie qui peut irriter le lectorat. Ce dernier est gêné par cette différence d'écriture flirtant avec le cliché de l'homme et de la femme. D'ailleurs François choque parfois dans sa manière de parler du sexe opposé, notamment de la personne qu'il côtoie, ainsi que dans l'importance qu'il donne à ce que la femme fasse les repas.
La romance, cousue de fil blanc, aurait mérité une approche plus profonde, un laps de temps plus long durant lequel les protagonistes s'apprivoisent. Les carapaces n'étaient, semble-t-il, pas si épaisses que ça ou déjà fortement fissurées. Cette idylle sert de prétexte pour amener un fond de développement personnel d'où ressortent des phrases parfois toutes faites.
Le récit ravit les amoureux des chevaux puisque la trame se situe dans un centre équestre et que ce dernier entre en compte dans plusieurs éléments importants du roman. L'équithérapie est effleurée.
Un livre divertissant qui flaire bon l'air marin et donne envie de visiter la Bretagne (à dos de cheval) !
Lien : https://livresratures.wordpr..
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