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Critique de Fandol


Jacques Martin (1921 – 2010) avait créé le personnage d'Alix, ce jeune Gaulois devenu Romain ensuite. Il avait développé seul son histoire sur dix-neuf albums, continué sur dix autres avec des collaborateurs puis la vie de son héros lui avait survécu pour un total de trente-six albums plus bien d'autres, exploitant cette épopée.

En 2012, a démarré une nouvelle série qui permet de retrouver Alix, vingt ans plus tard, un Alix devenu sénateur, à Rome : Alix Senator. Valérie Mangin, pour le scénario et Thierry Démarez, pour les dessins et la couleur ont donc blanchi les cheveux et quelque peu mûri le visage de notre héros pour lui faire vivre encore beaucoup d'aventures.
Les Aigles de sang débute donc en 12 avant JC, sur le Mont Circé, dans le Latium. Un orage, un cavalier, la foudre, une chute et Marcus Aemilius Lepidus, Grand Pontife, ami de César, dernier rival d'Auguste, à Rome, implore Jupiter mais…
Dans la capitale de l'Empire romain, Auguste a succédé à Jules César. Élu de Jupiter, il a le pouvoir absolu et cela ne plaît guère à Alix qui s'occupe de deux adolescents : Khephren (fils d'Enak) et son propre fils, Titus. C'est l'occasion de découvrir de belles images de Rome, ville sur laquelle planent des aigles. Menace ou protection ?
L'histoire est bien lancée. Les intrigues, les coups bas se succèdent. La mort rôde. On crucifie des esclaves et on expose leurs corps suppliciés. Les dessins sont fouillés, soignés, toujours classiques. Les couleurs sont délicates et agréables. Les expressions des visages sont bien marquées, éloquentes.
Le peuple est un peu négligé car tout se passe avec ceux qui luttent et se querellent pour le pouvoir. Superstitions, malédictions laissent le lecteur en suspens, en attendant la suite…


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