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Critique de bdelhausse
Allons-y pour une 315è critique...
Bouleversant. Renversant. Sensible.
Trois adjectifs, mais c'est un peu court.
Un ancien chirurgien, vivant reclus sur une île, fait le point sur son passé. Il règle ses comptes avec les femmes de sa vie (dont il découvre l'existence, pour certaines). Sa femme, sa fille, la femme dont il a gâché la vie en lui amputant un bras par erreur, et une gamine faisant irruption dans sa vie avant de se suicider dans son salon.
Toute l'expérience de Mankell dans l'écriture des polars ressort ici et permet à une histoire qui pourrait sembler banale mais qui déploie petit à petit ses tentacules au plus profond de notre âme, de notre être.
Mankell raconte une année de la vie de ce vieil homme, qui va encore briser la glace pour prendre des bains glacés, mais termine le livre avec une angine de poitrine.
Bien sûr, cela traite de la vieillesse, du temps qui passe, des efforts qu'il faut faire pour le retenir (mais c'est impossible), ou pour réparer les faux pas du passé (c'est possible, mais ô combien difficile). Mais c'est une ode à la vie, au carpe diem, aux sentiments justes, au fait de pouvoir se regarder droit dans un miroir, c'est un message qui nous dit "concentrons-nous sur l'essentiel". Mais Mankell va plus loin, à mon avis, car tout le monde peut avoir de l'esentiel une vision personnelle... Mankell nous dit que l'essentiel, ce sont les liens humains, les amitiés, c'est rester ouvert à l'autre, peu importe sa couleur, ses différences. Il nous dit que les querelles n'ont aucune importance. Qu'il faut tendre la main.
Car ce qui peut passer pour de l'indifférence, voire de l'égoïsme, de la part du personnage central, c'est aussi du respect et de la tolérance. Bien sûr, personne n'est exempt de défauts, et Mankell nous les montre à l'envi, mais il dit aussi que l'on peut changer. Oh, sans doute pas faire un virage à 180°, mais évoluer, modifier de petites choses qui finissent par nous embellir. Nous rendre meilleurs.
Et Mankell nous dit tout cela avec pudeur et avec une touche d'humour qui permet de surmonter les épreuves les plus terribles. J'en suis sorti ému, pensif, bouleversé. C'est ce que je demande aux livres (mais ils répondent rarement à mes attentes).
Bouleversant. Renversant. Sensible.
Trois adjectifs, mais c'est un peu court.
Un ancien chirurgien, vivant reclus sur une île, fait le point sur son passé. Il règle ses comptes avec les femmes de sa vie (dont il découvre l'existence, pour certaines). Sa femme, sa fille, la femme dont il a gâché la vie en lui amputant un bras par erreur, et une gamine faisant irruption dans sa vie avant de se suicider dans son salon.
Toute l'expérience de Mankell dans l'écriture des polars ressort ici et permet à une histoire qui pourrait sembler banale mais qui déploie petit à petit ses tentacules au plus profond de notre âme, de notre être.
Mankell raconte une année de la vie de ce vieil homme, qui va encore briser la glace pour prendre des bains glacés, mais termine le livre avec une angine de poitrine.
Bien sûr, cela traite de la vieillesse, du temps qui passe, des efforts qu'il faut faire pour le retenir (mais c'est impossible), ou pour réparer les faux pas du passé (c'est possible, mais ô combien difficile). Mais c'est une ode à la vie, au carpe diem, aux sentiments justes, au fait de pouvoir se regarder droit dans un miroir, c'est un message qui nous dit "concentrons-nous sur l'essentiel". Mais Mankell va plus loin, à mon avis, car tout le monde peut avoir de l'esentiel une vision personnelle... Mankell nous dit que l'essentiel, ce sont les liens humains, les amitiés, c'est rester ouvert à l'autre, peu importe sa couleur, ses différences. Il nous dit que les querelles n'ont aucune importance. Qu'il faut tendre la main.
Car ce qui peut passer pour de l'indifférence, voire de l'égoïsme, de la part du personnage central, c'est aussi du respect et de la tolérance. Bien sûr, personne n'est exempt de défauts, et Mankell nous les montre à l'envi, mais il dit aussi que l'on peut changer. Oh, sans doute pas faire un virage à 180°, mais évoluer, modifier de petites choses qui finissent par nous embellir. Nous rendre meilleurs.
Et Mankell nous dit tout cela avec pudeur et avec une touche d'humour qui permet de surmonter les épreuves les plus terribles. J'en suis sorti ému, pensif, bouleversé. C'est ce que je demande aux livres (mais ils répondent rarement à mes attentes).
