Mes plus belles émotions de
Henning Mankell ne me sont pas parvenues par l'intermédiaire de son fameux inspecteur Wallander. Pourtant, je l'aime bien ce flic, un peu solitaire, un peu mélomane. En sa compagnie, j'y ai découvert une Scanie telle qu'aucun office du tourisme n'aurait pu vous la décrire. Il m'a même fait voyager jusqu'à Riga et même au-delà, en Afrique du Sud.
Mais aujourd'hui, je suis plongé, immergé même dans l'eau glaciale de la Suède, aux prémices de la première guerre mondiale. le héros ne s'appelle plus Kurt Wallander, mais le capitaine Lars Tobiasson-Svartman, sondeur des
profondeurs de la mer Baltique.
«
Profondeurs » est un roman pour les amoureux des bateaux, les amoureux de la mer et de ses
profondeurs, les amoureux tout court. Une profonde histoire d'amour et de déchirement sur un ilot de terre, solitaire et abandonné, à l'aube de la première guerre mondiale. Je ne vous cacherai pas que c'est le meilleur Mankell que j'ai lu. La beauté de la mer, la beauté des sentiments, la désolation des lieux... Ce n'est pas un polar comme à son habitude, c'est juste une profonde et émouvante histoire d'amour dans les
profondeurs de la mer Baltique !
Le capitaine Lars Tobiasson-Svartman m'a profondément ému, j'ai envie de devenir marin rien que pour vivre une telle aventure, perdu et reclus seul sur un ilot désertique entouré de glace et de vents marins.
« La mer est un rêve qui ne rend pas les armes. »
Commenter  J’apprécie         520