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Critique de StCyr


Dans un Grand-duché d'opérette menacé par la faillite, Klaus Heinrich, le deuxième enfant mâle du Grand-duc nait avec une atrophie de la main gauche, au grand-émoi de la famille régnante. S'ensuit une prime jeunesse passé dans un milieu aristocratique qui protège mais qui isole aussi, où le jeune garçon prend conscience de sa différence. Puis viens le temps de l'éducation dans une pension aristocratique où il se prend d'amitié pour un professeur auxiliaire Raoul Ueberbein, personnage passionné, travailleur et qui a su "tenir tête au vent" . Au décès du souverain, son fils ainé Johan Albrecht lui succède mais il s'avère très vite que celui-ci, de santé fragile et de tempérament distant et froid, goûte modérément les devoirs et les responsabilités de sa charge; et celui-ci fait appel à son cadet le plus possible pour les cérémonies et les représentations. L'arrivée de Samuel Spoelmann et de sa fille Imma, richissimes américains, en vue de gouter aux joies de la délicieuse petite station thermale devient la petite attraction du Grand-duché qui, il faut l'avouer, en manque cruellement. Les américains, d'origine allemande, décident ensuite, d'acheter un château de plaisance du royaume et de s'y installer à demeure, ce qui provoque un grand remoud dans la population mais qui, somme toute, fait bien l'affaire du gouvernement qui y voit une véritable manne tant fiscale que pour l'économie locale. Puis au cours d'une relève de la garde dont Imma trouble la belle ordonnance, en passant à travers les rang des soldats, Klaus Heinrich pose pour la première fois les yeux sur elle. Sous prétexte de voir la collection de verrerie de Samuel Spoelman, Klaus Heinrich réussit à se faire inviter chez le milliardaire malade où il subit la mauvaise humeur et le sans-gêne positiviste de celui-ci, et la malice et l'ironie de sa fille. Ensuite, c'est lors d'une traditionnelle chevauchée durant laquelle Klaus, Emma, sa dame de compagnie la Comtesse Loewenjoul, personne originale et lunatique, lPerveval le chien colley tout aussi fou que la comtesse, font plus ample connaissance et que Klaus découvre mieux la nature et le caractère de cette capricieuse américaine. Il comprend que cette famille curieuse a développé une forme d'agressivité défensive suite à l'ostracisme dont ils ont été victimes aux Etats-Unis. Mais décidément la situation économique, fiscale et de la dette du pays est préoccupante et si sa haute-noblesse pouvait y intéresser la demoiselle, les sentiments aidant... Alors ces deux jeunes gens se mettent à étudier les arcanes de la science économique penchés sous la même lampe...Et finalement ces considérations bien plus pratiques que toutes les divagations sentimentales opèrent le miracle, Imma accepte de se rendre au bal de la cour pour être officiellement présenté au Grand-duc. Et finalement comme tout bon conte de fée le mariage morganatique est célébré en apothéose, le peuple et la presse communient avec leur souverains chéris, les caisses de l'état sont renflouées et un avenir radieux s'ouvrent pour les deux tourtereaux.

Voici un résumé plutôt qu'une critique de cet ouvrage, que l'auteur qualifiait de "comédie en forme de roman", ouvrage où perce une certaine drôlerie mais qui laisse perplexe eu égard aux chefs-d'oeuvres de Mann tels que "Les Buddenbrook : déclin d'une famille" (qui lui antérieur de 8 ans) ou "La Montagne Magique".
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