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Critique de spleen


Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà lu des récits concernant les exactions des soviétiques sous prétexte d'une campagne de pacification sur le peuple mongol et le peuple touva au début du XX eme siècle.

En 1930, le major Kariakine et ses hommes massacrent la famille d'Aysuun, 13 ans à l'époque et laissent pour mortes Aysuun et sa mère après les avoir violées .

C'est le début de l'histoire que Aysuun , fille du peuple Touva raconte à un jeune étudiant .
Au moment de ce récit, elle est une très vieille dame et elle a vu son monde se transformer radicalement .

Peuple nomade, les touvans vivent dans la steppe sibérienne avec leurs troupeaux de rennes, guidés par leur chaman .

Ian Manook a l'art de nous transporter dans cette nature sauvage, de nous faire pénétrer par le bon coté dans les yourtes , de nous faire gouter la Vodka au lait de jument , de nous faire chevaucher au milieu de la harde des chevaux et de nous faire écouter les paroles du chaman. Il est un des leurs quand il écrit ...

Lorsque Kariatrine devenu Colonel réapparait dans ce territoire,25 ans plus tard, le moment de la vengeance sonne comme une évidence pour Aysuun.

Le faire souffrir au plus profond de son être , le toucher sur ce qu'il a de plus cher , c'est une vengeance murie, aidée par tous les membres de sa communauté et par les esprits qui vivent en eux depuis longtemps.

Femme au courage et à la détermination sans faille, Aysuun est tantôt le chasseur, tantôt la proie .

Une très touchante héroïne qui va marquer ma mémoire .
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