J'accorde sans discuter ses cinq étoiles de sang et de larmes à ce récit d'un journaliste mutilé puis disparu.
C'est, peut-être, sans doute, excessif comme le malaises et les contradictions que j'ai ressenti à la lecture des lignes de
Paul M. Marchand.
Cinq étoiles de guerre, de mort et de folie, donc.
Même s'il s'en défend, dans l'encadré qui clôt le livre, l'auteur dit vrai. Il crie vrai, même. Il hurle d'impuissance et de désespoir, à la face de ceux qui pouvaient faire et n'ont rien fait. Il peut, il était DEDANS. Il était au milieu des tirs, des morts tout chauds et des cadavres gelés.
Paul Marchand a vu, senti, vécu, pleuré...
Même si Horusfonck a sursauté, été heurté, bousculé par les propos, il ne discutera pas. Il n'y était pas. Il n'a pas eu à en connaître et à en revenir.
Paul Marchand a soigné sa prose, l'a élevée dans une emphase hallucinée et nécessaire, indispensable.
Je recommande.
Cinq étoiles.
Commenter  J’apprécie         581