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Critique de Leschroniquesdekali


Le tome 1, tout en séduction et intensité, était un agréable slowburn avant craquage. Notre leader du groupe de rock Sleeky Snake n'est pourtant pas du genre prude, la tenue à poil ou presque étant l'une de ses préférées. Mais pour séduire un prince, il faut sortir la grosse artillerie.
Le cerveau, le coeur et la grosse artillerie d'Hallstein ont d'ailleurs complètement grillé depuis sa rencontre avec Axel, mais l'étiquette le retient de céder à ses pulsions. Un contrat de confidentialité s'impose, ce qui n'est pas du goût de notre irrévérencieux chanteur. Et quand il en a gros, il se casse pour faire le point.
Le second opus nous réserve des rebondissements en cascade mais aussi une sensualité à son top. Bah oui, qui dit séparation, dit RETROUVAILLES et quand Axel est content, il sait l'exprimer comme il se doit. Son univers et ses convictions sont pourtant complètement chamboulés. Lui qui ne se fixe aucune limite, aucune restriction, va devoir revoir sa copie s'il veut vivre son histoire avec sa Majesté.
Quant à Hallstein, c'est tout un mode de vie à remettre en cause. Il a été élevé pour satisfaire sa communauté, son royaume, effaçant ses désirs personnels au profit des autres. Mais avec Axel, son Roi, ces conditions ne sont plus tenables. Après toutes ces années, il ouvre enfin les yeux, mais ça n'est pas si facile de changer. Heureusement, il est bien entouré, notamment encore par Didi, sa Lara Croft de garde du corps. Quel personnage ! Tout en humour et en ironie.

On fait monter la pression dans le premier et on décompresse le tout dans le second. Une histoire qui nous emmène autant dans la chaleur de l'Ouest américain, que dans la fraicheur des jours perpétuels d'une île du nord de l'Europe. Nos deux personnages se vouent une véritable passion qui va être contrariée par des évènements plus ou moins inattendus. L'auteure a su à nouveau dépeindre les décors, les émotions, les corps à corps avec une finesse bien à elle et surtout cet humour qui caractérise Axel. Zéro filtre, zéro caleçon, chaque réplique vaut son pesant de médiator. Mais, s'il est le roi de l'ironie et de la punchline, il sait aussi déposer des paroles dignes des plus touchantes chansons. Deux personnages touchants qui m'ont emportée dans leur royale romance.
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