AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de SebiSepp13


Si tu n'as pas encore lu ce livre, tu rates une opportunité très enrichissante ! le roman La Route de Chlifa a été publié en 2010 par Michèle Marineau. le roman s'adresse à un jeune public de plus de 14 ans selon moi, car il fait référence à des problèmes toujours actuels dans la jeunesse comme le racisme et les préjugés. de plus, je pense qu'il faudrait au moins avoir la maturité d'un adolescent d'au moins 14 ans, car les thèmes traités dans le roman ont besoin de compétence de compréhension plus avancé pour en tirer des conclusions significatives. le roman traite plusieurs aspects autres que le racisme, il traite par exemple du sexisme, de l'homophobie, de la guerre, de l'adolescence, de l'amour et de la famille. le livre commence dans une classe à Montréal dans laquelle on accueille un nouvel élève, Karim. Celui-ci est le protagoniste de l'histoire, qui doit supporter du racisme à son égard dans sa nouvelle classe à Montréal. À travers le roman, on apprend le deuxième côté de l'histoire, le déroulement du passé de Karim en guerre au Liban. Ses parents l'avait laissé tout seul au Liban pendant qu'ils allaient visiter un membre de famille à Montréal. C'est à ce moment-là que la guerre est déclenchée à Beyrouth. Karim, après des journées chaotique fait la rencontre de Maha avec laquelle il entreprend sa route périlleuse pour un endroit plus sûr, Chlifa. Dans la dernière partie du livre qui se déroule de nouveau à Montréal, Karim fait des constatation qui change sa manière de penser et qui donne de la matière à réfléchir aux lecteurs.

Le genre du livre est unique en comparaison avec d'autres livres. Tout d'abord, le roman est un roman du genre littéraire, par contre, il combine différents types de récits, le journal intime (dans les extraits du journal intime de Karim), le récit d'une aventure d'une perspective omnisciente (sur la route de Chlifa) et puis l'observation du protagoniste d'une perspective omnisciente externe (une camarade de classe racontant de son point de vue). Un aspect positif de ce style d'écriture est le changement et la diversité de perspective et de possibilités d'interprétation. À travers ses différentes perspectives, on peut percevoir différentes descriptions des personnages qui permettent de se créer une image des personnages autour du protagoniste. Ainsi, les narrateurs nous donnent la possibilité de comprendre en quelle mesure les personnages jouent un rôle dans le développement psychologique du protagoniste. On peut aussi en déduire que les personnages entourant Karim ont un gros impact sur son développement psychologique. La situation initiale et l'introduction des personnages et les séquences descriptives nous annoncent les thèmes, par exemple dans l'introduction de Dave qui amène le thème du racisme, du sexisme et de l'homophobie. Ensuite, il y a les séquences descriptives de Maha qui donnent l'ouverture sur la jalousie vers la fin du roman. Par ailleurs, il y a aussi l'ouverture sur le thème de la guerre dans la situation initiale de la partie deux du livre qui se déroule au Liban.
L'apogée de la deuxième partie, à mon avis, possède un effet qui choque et puis qui incite à réfléchir aux thèmes importants du livre, comme la guerre, l'amour, la jalousie, la vie et la mort. La dualité des histoires est le message proposé de l'auteur. le message comprend deux aspects. D'une part, la perception de personnes inconnues est différente de l'identité réelle. D'autre part, qu'il ne faut pas juger les personnes sur leur apparence.
Pour conclure, je recommande le livre fortement à tout le monde ne l'ayant pas encore lu, car il peut fournir un enrichissement incroyable dans la perception de notre entourage.
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}