Ne jamais interrompre une giclée de fuel. Elles sont plus instructives que le miel.
Un jour ça finira mal parce qu'en plus, quand on ne cède pas à leurs caprices, ils prennent des gardes du corps privés et leur obtiennent des ports d'armes.
Trente secondes à côté d'elle et tu comprenais qu'elle tombait de la lune, du Figaro et du lycée Montaigne, le genre " je ne connais rien à rien mais je sais tout, c' est de famille".
Seulement voilà, on peut se faire un tel raisonnement en un quart de seconde mais il en faut trois pour l exprimer à haute voix .
Arriver en France par la Seine-Saint-Denis, c'est se faufiler au Ritz par la cave.
La France, c'est l'Inde et l'Angleterre réunies : une société de castes aussi infranchissables qu'inavouées. A quinze ans, si tu n'as pas derrière toi dix années de scolarité chez les jésuites et un dossier d'inscription prêt pour les grandes prépas, tu peux te rhabiller, il ne te reste qu'à faire bouffon à la télé ou joueur de foot. Pour les Beurs ou les sans-dents, la vie n'est qu'une salle d'attente. Même pas confortable. Et pourtant, eux, de leur côté, les vrais Français, les Gaulois, quelle pitié !
- Tu te sens coupable parce que tu es suspect. Mais tout le monde est suspect en France. On vit à l'ère des suspects. La police est suspectée de détester les Arabes. Les Beurs des cités sont suspectés d'être des dealers ou des djihadistes. Les Roms sont suspectés d'être des voleurs. Comme les hommes politiques. Qui sont aussi des pourris. Et personne ne compte sur les journalistes pour les dénoncer puisqu'ils sont de mèche, déjeunent avec eux et leur lèchent les bottes. Dans notre pays tout le monde déteste tout le monde. p.107
Les soi-disant salafistes ne haïssent pas nos valeurs. Au contraire, ils ne songent qu’à profiter de nos plaisirs. Un jour, ils découvrent Allah sur Internet mais la veille, ils ne rêvaient que de Hollywood et de téléréalité. Vous devriez voir les chambres des deux fous de Dieu de ma commune partis pour la Syrie. Il n’y a que des posters de Zidane et de Booba. Avant de filer, ils ne glissent pas des corans dans leurs sacs mais des Nike et des survêtements Lacoste. Ce que nous affrontons, c’est la bonne vieille lutte des classes. Cette histoire d’imams passera aussi vite qu’elle est apparue.
Ces petits voyous sont là sans être là, comme la fumée. Tu t’éloignes et ils ne sont pas plus menaçants que de la barbe à papa. C’est en les provoquant qu’on les rend agressifs.
Les femmes n’ont pas besoin d’un endroit pour faire l’amour, ce qu’il leur faut, c’est une raison.