Le monde s'écroulait sous mes pieds. En parcourant les pages du forum, je découvris que bien souvent les
chien qui disparaissaient n'étaient jamais retrouvés, du moins, jamais vivants.
Étant moi-même impliquée bénévolement dans la protection animale, il m'était inconcevable d'acheter un
chien chez un particulier : nous devions adopter, offrir une seconde chance à un petit être malheureux et ainsi
libérer une place pour que autre puisse être sauvé à son tour.
Elle ne sait dire ce qui la touche chez ce chien : l'humanité transperçant ses beaux yeux ou bien la gentillesse qui émane de lui, mais une petite voix lui souffle qu'il s'agit là d'un être « spécial », qu'il a ce supplément d'âme que certains hommes n'auront jamais.
Une injection de carburant ou de lave-glace dans le coeur suffit parfois, et tant pis si cela génère d'atroces douleurs. Sinon, quelques coups bien portés achèvent le travail. Les portes sont fermées, personnes n'entendra crier. Ce n'est qu'un chien, un de plus parmi tant d'autres...
Contre toute attente, on apprenait que l'enfant n'avait pas été tué par des chiens errants, mais qu'il s'agissait en réalité d'un subterfuge utilisé pour couvrir un viol commis par un autre type de monstres... des êtres humains...