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Critique de NathalieUC


Encore un livre que j'ai pris au hasard à la bibliothèque pour découvrir un nouvel auteur et encore pas de chance. Deux de suite, c'est très frustrant.
Diane part en Irlande pour se reconstruire après un double deuil. Je pensais que ça parlerait de livres et de reconstruction. L'Irlande ça me plaisait bien pour une reconstruction. Je me suis dit que l'auteur n'avait pas choisi l'Irlande au hasard. Ce pays avait forcément un rôle important à jouer dans l'histoire. Et bien non. A part connaître la météo (et forcément il y pleut beaucoup et il y a du vent) et savoir qu'on y boit de la bière au pub (c'est dingue cette info), rien sur l'Irlande. A-t-elle oublié d'autres clichés dans son histoire ? Non car il y a l'homosexuel de service. Oui Diane a un ami homosexuel, mais qui s'occupe quand même bien d'elle malgré ses nuits de débauches. Parce qu'il faut savoir qu'un homosexuel porte des tee-shirts moulants, saute sur tout ce qui bouge et passe de folles nuits avec un homme différent chaque soir.

Je me suis contentée de survoler le dernier tiers car je n'en pouvais plus. Les dialogues (et le texte en général) piquent les yeux. A moins que ce ne soit la fumée de cigarette. En effet, on est victime de tabagisme passif avec ce livre. On y fume énormément. Je remercie au moins l'auteur de ne pas nous avoir donné la marque des cigarettes à chaque fois comme certains autres. C'est déjà ça. Pour revenir au texte, ce n'est pas grandiose au début, mais quand Diane arrive en Irlande, on atteint des sommets de littérature. Avec son voisin Edward, on a le choix entre des claquages de portes au nez et des claquages de portières, des dialogues époustouflants « Pour qui te prends-tu ? » ou « ça commence à bien faire ». Et pourquoi pas « c'est celui qui le dit qui l'est » au point où on en est. D'où sort cet Edward ? Re-cliché. Edouard est beau, grand, taillé comme un rugbyman et a les yeux bleu-vert et la voix rauque. Mais il est tellement con. Et oui, on ne peut pas tout avoir. Un homme rustre et impoli à ce point, ça ne peut pas exister. Mais il a des excuses le pauvre, car il a été blessé dans son coeur. Et que dire du retournement de situation brusque et inexpliqué après qu'ils se sont crachés à la figure pendant des pages et des pages ? Et touche finale qui m'a achevée, l'ex vraiment très méchante qui arrive juste quand il faut. Autant lire un Harlequin, au moins on n'est pas trompé et peut-être même que ce serait mieux écrit et plus intéressant.

L'auteur a été psychologue. Je lui pardonne d'autant moins de ne pas avoir mieux « exploité » le deuil et la reconstruction, thèmes qui m'auraient vraiment intéressée, et d'avoir infligé à son héroïne un traitement tel que je n'ai pu avoir pour elle aucune empathie malgré son double deuil. du coup, je n'en avais rien à faire qu'elle se reconstruise ou pas.
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