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Citations sur Les gens heureux lisent et boivent du café (254)

Si je commence une histoire avec toi, je te reprocherai un jour ou l’autre de ne pas être lui… d’être toi. Je ne veux pas de ça… Tu n’es pas ma béquille, ni un médicament, tu mérites d’être aimé sans condition, pour toi seul et non pour tes vertus curatives. Et je sais que… je ne t’aime pas comme il faut. En tout cas, pas encore. Il faut d’abord que je me reconstruise, que je sois forte, que j’aille bien, que je n’aie plus besoin d’aide. Après ça, seulement, je pourrai encore aimer.
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- Maman, s'il te plaît?
- Clara, j'ai dit non.
- Allez, Diane. Laisse-la venir avec moi.
- Colin, ne me prends pas pour une imbécile. Si Clara vient avec toi, vous allez traîner, et on partira en vacances avec trois jours de retard.
- Viens avec nous, tu nous surveilleras!
- Certainement pas. Tu as vu tout ce qu'il reste à faire?
- Raison de plus pour que Clara vienne avec moi, tu seras peinarde.
- Maman!
- Bon, très bien. Filez! Oust! Je ne veux plus vous voir.
Ils étaient partis en chahutant dans l'escalier.
J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux.
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Il faut d'abord que je me reconstruise,que je sois forte, que j'aille bien, que je n'ai plus besoin d'aide. Après çà, seulement, je pourrai encore aimer
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"Un stage de chaleur humaine irlandaise devrait être obligatoire au programme scolaire."
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- Vous allez me regarder boire ?
- Je veux juste être payé.
- Ne nous inquiétez pas, je comptais vous régler en partant.
- Ici, on paye avant de boire. Service à l’anglaise.
- O.K., O.K.
Je lui tendis un billet, il me rendit la monnaie aimablement. Quitte à me brûler, j’avalai à toute vitesse mon café et partis. Quel pays étrange, où les gens étaient tous gentils et accueillants, exception faite de ce rustre d’Edward, mais où l’on vous forçait à payer direct vos consommations. À Paris, ce charmant barman se serait fait remettre en place sans comprendre comment. Sauf qu’en France, ce même barman n’aurait pas été aimable, il n’aurait pas dégoisé un mot, quant à se fendre d’un sourire, même pas en rêve.
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Hé ! Mes amours… je suis revenue… vous me manquez… C’était bien l’Irlande, mais ça aurait été mieux avec vous deux. Ma Clara, si tu savais… je me suis roulée dans le sable avec un gros chien comme tu n’en as jamais vu, tu aurais pu monter sur son dos et lui faire de gros câlins… Je regrette que tu n’en aies pas eu un comme lui… Maman t’aime…
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La photo est un art, ce qui requiert un minimum de sensibilité.
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Je m'habillais en Diane, un jean, un débardeur et un pull près du corps. J'eus le sentiment d'étouffer. Je me débattais pour retirer le pull et attrapai le sweat à capuche de Colin, je l'enfilai et respirai de nouveau. je le portais déjà avant sa mort, je m'en accordais encore le droit.
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- Mais je ne suis pas prête... je traîne trop de casseroles. Je ne peux pas exclure Colin, comme tu viens de le faire avec Megan. Si je commence une histoire avec toi, je te reprocherai un jour ou l'autre de ne pas être lui... d'être toi. Je ne veux pas de ça... Tu n'es pas ma béquille, ni un médicament, tu mérites d'être aimé sans condition, pour toi seul et non pour tes vertus curatives. Et je sais que... je ne t'aime pas comme il faut. En tout cas, pas encore. Il faut d'abord que je me reconstruise, que je sois forte, que j'aille bien, que je n'aie plus besoin d'aide. Après ça, seulement, je pourrai encore aimer. Entièrement. Tu comprends ?
Il lâcha mes mains comme si je brûlais, sa mâchoire se crispa. Je soufflai, regardai en l'air avant d'asséner le coup de grâce :
- Je vais partir, parce que je ne peux pas vivre près de toi.
Ni loin de toi, pensai-je. Mes larmes coulaient sans discontinuer, nous nous regardions dans les yeux.
- Je dois finir de me reconstruire, et je dois le faire toute seule, sans toi. Pardon, murmurai-je.
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J’avais oublié à quel point les parisiens faisaient la gueule en permanence. Un stage de chaleur irlandais devrait être obligatoire au programme scolaire. Je pensais ça, mais je savais pertinemment que, dans moins de deux jours, j’aurais le même visage blafard et peut avenant qu’eux.
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