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Critique de maevedefrance


Je vais vous mettre tout de suite dans le bain de ce que m'inspire ce roman : d'un nullité affligeante ! Il est rare que je parle d'un roman en ces termes mais là, franchement, au secours... J'ai oscillé pendant la lecture du rire sarcastique à la colère. Parce que non seulement c'est niais, mais en plus c'est écrit sans aucune recherche.

C'est l'histoire de Diane, une Française qui a perdu mari et fille dans un accident de voiture. Après plusieurs mois de dépression, elle décide de partir en Irlande, pas parce que ce pays l'attire vraiment, mais parce que son défunt mari rêvait d'y aller. Elle met le doigt au hasard sur la carte du pays et paf, elle atterrit à Mulranny (village balnéaire du comté de Mayo). Elle loue un "cottage" (une maison, quoi !), tenu par Abby et Jack. Son voisin est un lugubre irlandais du nom d'Edward, neveu de des propriétaires. Mais en fait, nan, mieux que ça, il est quasi-orphelin et ce sont Abby et Jack qui l'ont élevé, avec sa soeur Judith, une nénétte aux cheveux auburn et qui s'habille en mni-kilt... Ah ! j'oubliais le chien (peut-être le personnage le plus intéressant du livre : Postman Pat, qu'il s'appelle !).

Selon Diane, les Irlandais ont comme facteur commun déterminant d'être des géants rugbymen, mangeurs de moutons et buveurs de whisky. Déjà, là, ça commençait à me chauffer un zeste : en Irlande il est pourtant bien connu qu'on ne boit pas du whisky mais du whiskey, avec un E ! Et puis pour le gigantisme au pays du leprechaun, je ne pense vraiment pas que ce soit ce qui frappe quand on descend de l'avion ! Et pour la viande de mouton (ok, le plat national est à base de mouton, mais cette viande est pour l'essentiel destinée à l'exportation...).
Ah oui, en plus, inutile de rappeler que dans ce bouquin, il fait un temps pourri sans arrêt dans l'île verte : on est toujours trempé et coiffé par le vent...

Reste l'histoire : OMG ! Une Française dépressive séduite par son acariâtre irlandais de voisin ! A la rigueur pourquoi pas, (même si en soi, ça sent déjà un peu trop l'eau de rose). Sauf que là, c'est d'un abracadabrant, que peut-être même les romans Harlequin ne font pas ça : Diane et Edward ne peuvent pas se sentir pendant des semaines, se sautent limite sur la gueule etc. Et puis, du jour au lendemain, paf ! l'Irlandais et la Française tombent amoureux. Naaan, is it possible ?
Mais je ne fus pas au bout de mes surprises quand, au moment M de l'instant I, tadam ! voilà que ça part en quenouille à cause de l'apparition (magique !) de Megan, la femme d'Edward ! Pétard, elle n'a pas de pot Diane ! Sauf que... ce n'est pas sa femme ! Re-tadam ! Franchement, j'ai failli mourir de rire... (c'est déjà ça, on se console comme on peut !).
Edward fait le girouette, ne sait plus où donner de la tête... Et quand il finit par choisir Diane, ben naannn, elle décide de s'en aller, elle ne peut pas l'aimer (mon dieu que c'est triste à pleurer de rire !).

La principale activité de Diane : fumer. On s'en prend plein les poumons à longueur de pages. Et boire. du café et de l'alcool. Mais elle ne tient pas l'alcool....

Et le titre là-dedans ? C'est le nom du café littéraire que tient Diane à Paris. Et le thème de la lecture annoncé par le titre là-dedans? Que nenni !
Une lecture qui n'apporte rien et qui énerve...
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