Etrange cette notion d’avant et d’après. Je sentais que nous venions de perdre quelque chose d’essentiel.
Certains aiment se mettre en avant avec la douleur des autres.
Je ne veux pas te perdre, je ne peux pas te perdre. Je ne suis rien sans toi. Pense à tout ce qui nous reste à vivre…
Je suis libre, entièrement libre. Je peux imposer mon rythme, mon tempo et faire dire à la musique et aux partitions ce que je veux, ce que je ressens. J'interprète selon ma volonté et non celle des autres.
- Son regard partit au loin, il pensait à sa femme, tout comme je pensais à Xavier. Nos douleurs étaient similaires. Malgré l'incongruité de la situation, il y avait un je-ne-sais-quoi de rassurant à ne plus se sentir seule.
Page 314 : "La route se fit en silence, Xavier n'arrêtait pas de faire tourner son alliance autour de son annulaire. C'était la première fois que je le voyais le faire depuis l'accident."
Page 74 : "Je ne veux pas te perdre, je ne peux pas te perdre. Je ne suis rien sans toi. Pense à tout ce qui nous reste à vivre..."
Notre histoire était finie avant même de naître. Et il faudrait vivre avec.
Il était encore trop tôt, nous venions à peine de nous retrouver. Il nous fallait du temps. Une victoire avait pourtant été remportée.
" ne t'attache jamais trop, mon Ava, les artistes ne nous appartiennent pas, il faut savoir les laisser partir "